MICKEY – Stéphan Barron
Télécopie du projet TRAITS
Œuvre majeure du « fax art ». Elle amorce une nouvelle représentation du trait, symbole de l’humanité.
Stéphan Barron et Sylvia Hansmann décrivent le Méridien de Greenwich de la Manche à la Méditerranée. Ils envoient 850 téléfax dans 8 musées en Europe.
« Cette œuvre a été inspirée par les traits des hommes préhistoriques dans les grottes de Dordogne que j’ai visitées en 1988. Une autre inspiration essentielle de cette œuvre est la
pratique de la méditation Zen, comme l’écrit Dogen à la fin du XIIIème siècle « Les yeux horizontaux, le nez vertical ». La méditation et la perception de l’espace cosmique qui
apparaît quand on l’expérimente, nous ouvre l’esprit et nous relie au monde. Le cœur se relie à l’espace planétaire. L’art planétaire est l’expression de cette expérience ».
La ligne droite que nous parcourons sur la planète de point en point, et que nous transmettons instantanément par fax se matérialise dans les lieux d’exposition par des
longues bandes de télécopies et dans l’esprit des spectateurs par des traits imaginaires : autant de traits imaginés que de spectateurs et d’instants de l’imagination. Car
certainement on peut imaginer cette ligne à un moment et l’imaginer complètement autrement instant d’après. Nous passons ainsi du trait matériel dessiné par l’homme
depuis qu’il est sur la terre, au trait parcouru dans l’espace, au traits virtuels imaginaires de l’esprit humain. Nous amorçons assis dans cette œuvre une nouvelle représentation du
train une représentation intégrant l’espace planétaire le temps, l’aventure humaine, et l’imaginaire de chacun. Selon Pierre Restany, nous opérons ainsi «une projection fractalisante» dans l’imaginaire de chacun. » (BARRON Stéphan, L’art de l’espace, LIGEIA N°189 -191, Juillet-décembre 2021, p.208-218, Paris.)
Format 40 x 50 cm
(Existe aussi en format 50 x 70 ou 90 x 120 cm, également en exemplaires uniques réhaussés en rose fluorescent, réhaussés en blanc phosphorescent).
200 exemplaires numérotés.