Annette Messager

Annette Messager a d’abord voulu être nonne, puis danseuse et ensuite peintre. Elle compte aujourd’hui parmi les artistes contemporains plasticiens les plus importants d’Europe. Elle est née le 30 novembre 1943, à Berck-sud-Mer dans le nord de la France (Pas de Calais). Son père, un architecte et amateur d’art, la sensibilisera dès son enfance à la peinture et à la photographie.

Elle fut aussi très impressionnée par Dubuffet (peintre, sculpteur et plasticien français) qui possédait une maison de campagne non loin de chez elle. Son oeuvre hybride évolue donc dans un monde imaginaire et intime, mêlant des éléments autobiographiques et des réflexions féministes, entre tendance tragique et univers ludique.

Au début des années 1960, elle quitte sa ville natale pour se rendre à Paris. En 1962, elle y commence des études à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs, formation qu’elle abandonnera en 1966 suite au désordre de mai 68. Elle interrompt ainsi ses études pour vendre, plus ou moins à la sauvette, ses objets d’art artisanaux. En 1965, elle reçoit sa première récompense (un tour du monde) grâce à une photographie de paysage, envoyée à son insu, à un concours national sur la photographie couleur. En 1969, elle montre ses premières sculptures-installations ainsi que ses premières gravures à la galerie Lucien Durand puis au musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

Pour la réalisation de ses œuvres, elle s’inspirera des travaux de Louise Nevelson (sculptrice américaine d’origine ukrainienne). En 1970, elle présente la série des  »Maisons » au Salon de Mai de 1970 à Saint-Germain-en-Laye où elle y rencontrera Christian Boltanski, un plasticien français (photographe, sculpteur et cinéaste) connut avant tout pour ses installations. Ils se marièrent et continuent encore de vivre à Malakoff, en banlieue parisienne.

En 1971, elle met de côté ses sculptures-installations pour créer de multiples objets liés aux accessoires féminins : chaussures, bagues, lunettes, montres. Le tout étant réalisé en papier et en carton seulement. Ses œuvres seront alors exposées au public dans l’exposition collective « Vitrines de documentation » à la galerie Aurora de Genève en 1971.

L’année suivante fut décisive dans la réalisation d’une installation spectaculaire intitulée  »Les »  »Pensionnaires » car la galerie Germain à Paris organisa une exposition parrainée par une marque de laine et cela lui donna l’idée de confectionner des petits tricots pour ses oiseaux. Pour aller au bout de cette démarche originale, elle développera des dons de taxidermiste artistique et cette « œuvre essentielle et fondatrice » dans son travail, lui vaudra d’être connu au début des années 70. Elle rassemble l’ensemble de ses pratiques artistiques : cahiers, animaux empaillés, dessins, planches documentaires, écritures et accrochage mural. En 1974, elle reviendra à des formes d’exposition plus classiques en confectionnant des petits carnets brodés où elle consigne des aphorismes célèbres.

Le travail d’Annette Messager


Son œuvre, hybride, mêle peinture, broderie, sculpture, assemblage, collage et écriture. A partir de 1971 et jusqu’en 1979, Annette Messager se met en scène à travers plusieurs personnages différents. Elle démultiplie ainsi sa personnalité en diverses identités distinctes et hétérogènes :  »Annette »  »Messager »  »collectionneuse »,  »truqueuse »,  »artiste »,  »bricoleuse »,  »femme »  »pratique » et  »colporteuse »? En s’attribuant plusieurs titres, Annette Messager devient une personne bien définie et importante et la multiplicité de ces personnages lui permet de se trouver une identité. Cependant, ces nominations tendront à disparaitre dans les années 1980. De 1971 à 1974, on retrouve les œuvres intitulées  »Annette »  »Messager »  »collectionneuse »,  »Annette »  »Messager »  »artiste » et  »Annette »  »Messager »  »femme »  »pratique ». Son œuvre  »Annette »  »Messager »  »truqueuse » s’inscrit dans la période 1975 à 1977. Elle sera suivie, en 1980, par  »Annette »  »Messager »  »colporteuse ». Entre 1971 et 1976, elle développe ses œuvres sous la forme d’une autobiographie fictive renouvelée en permanence. La vie dont elle nous fait part n’est pas la sienne mais bien celle que nous voulons bien voir. A travers ses œuvres, elle se crée une nouvelle vie, une nouvelle identité tournée vers le féministe. Annette Messager est tout sauf une bonne ménagère, elle s’invente une personnalité, une image différente de la réalité. Ses Album-collection décrivent ainsi l’ensemble des stéréotypes liés au rôle de la femme dans la société. Ces albums ainsi que des petits cahiers rassemblent des photographies, des coupures de presse, des croquis, des travaux de couture et des notes qu’elle classe de manière thématique. Elle accompagnera d’ailleurs son œuvre  »Les »  »Pensionnaires » d’un croquis intitulé  »L’Appartement »  »d’Annette »  »Messager »  »collectionneuse »  »et »  »d’Annette »  »Messager »  »artiste ».
Ce dernier reflète la double vie et le double jeu que mène Annette Messager. Elle affirme : « dans la chambre, j’étais Annette Messager collectionneuse, dans la salle à manger Annette Messager artiste. » La taxidermie qualifie ainsi Annette Messager « d’artiste » et la photographie « de collectionneuse ». Cependant, cette séparation physique n’empêche pas la pérennité de rapports étroits entre ces deux qualifications. La taxidermie pratiquée dans son atelier et les photographie affichées dans son salon figent tout deux les mouvements, et par conséquent la vie. Cette époque est donc le fruit d’une recherche identitaire.


Cette construction se reflète aussi à travers les  »Albums-collections » comme  »Collection pour trouver ma meilleure signature, Album-collection n°24 » (1972) ou encore  »Comment mes amis feraient mon portrait » (1972-1973) élaboré à partir de  »Comment mes amis me dessineraient, Album-collection n°23  »(1972). Elle s’amusait aussi à contrarier le genre féminin-masculin dans les couples. Dans  »Le Mariage de Mademoiselle Annette Messager, Album-collection n°1  »(1971), elle s’est ainsi amusée à remplacer son nom avec ceux de femmes mariées représentées sur des photographies. Plus tard, en 1972 dans  »Mes travaux d’aiguille, Album-collection n°7 », elle portera un intérêt à la broderie et accordera encore une fois, une attention particulière aux stéréotypes du rôle de la femme dans la société. Elle détournera aussi avec ironie un savoir-faire traditionnellement réservé aux femmes dans son œuvre  »Ma collection de proverbes » (1974) qui se compose de plusieurs dictons populaires misogynes. A travers cette œuvre, elle s’inscrit dans le mouvement féministe et renvoie le spectateur à sa propre médiocrité.


Entre 1975 et 1979, Annette Messager travaillera à un ensemble d’œuvres associant photographie et dessins, dont le premier est  »Les Motifs gais » (1975). En 1978, à travers  »Le Feuilleton », elle mettra en place des photomontages, reprenant l’esthétisme et la composition des affiches de cinéma. En contrariant les deux médiums dessin et photographie, l’artiste arrive à détourner les codes de l’affiche et du cinéma au profit d’une fiction ancrée dans son univers familier. Pour ce faire, elle crée des dessins très réalistes en noir et blanc et les fait passer pour des photographies. De même qu’elle s’amuse à modifier les couleurs d’une photographie afin de les rendre plus fausses. L’ensemble de son  »Album-collection n°38  »(1972-1973),  »Mes clichés-témoins » sera ainsi présenté en 1978 à la galerie Nancy Gillespie-Elisabeth de Laage à Paris et montré lors de sa première exposition personnelle aux États-Unis, à la Holly Solomon Gallery à New York, puis au Rheinisches Landesmuseum de Bonn, et lors de son exposition collective « For a New Art », au MoMA de Toyama au Japon en 1981. Dans la période 1979-1980, Annette Messager sera même nommée enseignante aux Beaux-Arts de Bordeaux.
En 1980-81, elle réalise deux nouvelles séries  »Les Variétés » et  »Les indices ». A travers ces œuvres, elle expérimente une nouvelle approche de l’espace. Elle laisse libre cours aux formes qui sont en mesure de se déployer sur les murs, sur le plafond, etc. En 1982-1984, elle réalisera sous le titre  »Annette Messager colporteuse » une nouvelle série intitulée  »Chimères ». Pour cela, elle reprendra la même technique que pour  »Le Feuilleton », c’est à dire, le photomontage. A cette époque, Annette Messager déménage à Malakoff, ville où elle réside encore aujourd’hui, accompagnée de Christian Boltanski. Suite à la sortie de cette œuvre, certains la qualifieront de « magicienne », de « créatrice de monstres » car elle compose un univers fantastique, composé d’araignée, de dragons de serpents, etc. Par le biais de la déformation des images (agrandissement à grande échelle), Annette Messager se dégage des codes conventionnels de la peinture, de la sculpture et même de la photographie en se confrontant à un tout monumental. A cette époque la, elle travaillera énormément sur le fantastique à partir de fragment de photographie. Plus tard, elle se découvrira un goût pour les mots qui deviendra une composante essentielle dans son travail. Son œuvre  »Mes enluminures », réalisée en 1988 en est le parfait exemple car elle correspond à un abécédaire sur papier. A partir de 1988, Annette Messager commence à utiliser dans ses œuvres des peluches et des poupées achetées sur les marchés. Sa première œuvre sera intitulée  »Mes petites effigies » (1988). Elle associera la photographie d’un fragment de corps et un mot directement inscrit sur le mur.
Les années 90, correspondent à une période de constitution de personnages sculpturaux qu’elle réutilisera dans ses créations futures. Dans ses nouvelles installations notamment  »Les Piques », Annette Messager élabore un nouveau principe de création qui vise à démembrer, découdre, découper en plusieurs morceaux les corps des peluches afin de les rembourrer et de les assembler en figures hybrides. Ils seront montrés, pour la première fois, à la galerie Monika Sprüth à Cologne en 1992.
En 2005, Annette Messager est choisi pour représenter la France à la Biennale de Venise. Elle remportera ainsi le Lion d’or grâce à une installation monumentale et polymorphe intitulée  »Casino » et conçu pour le Pavillon français. En 2007, elle élaborera sa rétrospective au Centre Pompidou. Cette exposition permit de redécouvrir une partie de ses œuvres réalisées dans les années 70.

Elle dit aujourd’hui de son œuvre :  » L’art conceptuel m’intéresse autant que l’art des fous, l’astrologie et l’art religieux. Ce ne sont pas leurs idéologies qui m’attirent mais par-dessus tout, leurs répertoires de formes. Je me moque de la sorcellerie et de l’alchimie quand bien même j’en utilise les signes. « 

« Faire de l’art, c’est truquer le réel »

Annette Messager

Annette Messager se démarque dans son œuvre par les associations récurrentes entre le réalisme et le fantastique, concepts semblant indissociables. Elle revient à une conception qui voit dans l’un la face cachée de l’autre. Ces deux notions semblent se nourrir mutuellement, fusionner ensemble jusqu’à en imprégner l’artiste et ses réflexions. Dès les premières réalisations, on bascule du domaine du quotidien (coupures de journaux) au témoignage (cahiers intimes), à la démence d’une âme tourmentée (accumulation, collection, confection pour oiseaux morts dans  »Le Repos des Pensionnaires »). Par cette facilité à construire un récit, un semblant de vie dans ses œuvres, Annette Messager nous emmêle dans les différentes dimensions de la réalité et du fantastique. Cela opère grâce à des règles de construction dramatique, en démultipliant le personnage en plusieurs identités hétérogènes, en installant la fiction dans le temps réel, en organisant plusieurs séquences, et en plaçant elle même comme la narratrice. Avec  »Les indices » et  »Les portraits cubistes », Annette Messager intègre pour la première fois dans ses œuvres l’idée du fantasque au c’ur du réel. En réunissant des images, l’artiste veut reconstituer une entité dans un chaos totale, où elle semble persuader d’une cohérence entre chaque éléments. On retrouve également dans son travail une recherche entre le conscient et l’inconscient, entre la raison et déraison, entre grotesque, humour noir et sensibilité. Elle semble également se nourrir de sources littéraires, se servant de ces mêmes approches pour inscrire son œuvre dans le réel.
Malgré tout, son œuvre reste accessible à tous, par l’immédiateté de son vocabulaire ancré dans notre environnement quotidien.

Quelques œuvres d’Annette Messager

La Ballade de Pinocchio à Beaubourg, 2007

La Ballade de Pinocchio à Beaubourg 2007

Cette exposition a été présenté à l’entrée du musée d’art contemporain Georges Pompidou à Paris et a été imaginée par Annette Messager. Ce « panorama » du travail, préféré au terme de rétrospective, a été mis au point depuis près d’un quart de siècle.
Dans cette exposition, une marionnette en bois est traînée à plat ventre entre des volumes moues et arrondies en toile beige. A des intervalles de temps différents, des membres humains articulés sont lâchés violemment sur le pantin. Cela symbolise ainsi le rêve de Pinocchio qui est d’être constitué de chaire.  » »La Ballade de Pinocchio à Beaubourg » » met donc en scène une marionnette en quête d’humanité.
Cette rétrospective est donc significative d’une des dernières phases de l’évolution de la production de l’artiste, entre le mobile et l’inanimé, l’objet et le vivant.
L’œuvre d’Annette Messager ne sera présentée qu’en 2007 au centre Pompidou à Paris.

Casino, 2005

Cette œuvre obtient, en 2005, le lion d’or du meilleur pavillon à la Biennale de Venise. C’est une œuvre complexe qui s’inscrit dans l’espace car elle investie 3 pièces.

Le terme de casino évoque à la fois le jeu et l’opéra. C’est un triptyque relativement complexe inscrit dans l’espace de 3 salles. Cela traite en réalité de la question identitaire à partir de la transformation d’un pantin en homme. Ce pantin peut évoquer l’identité de Pinocchio. La critique évoque l’obsession de l’artiste c’est-à-dire la représentation d’une humanité déboussolée en 2005, d’une humanité assise sur un volcan. L’humanité subit les lois du hasard et de l’inconnu, un peu comme dans un casino. L’extérieur évoque l’entrée d’un casino avec des tentures rouges tendis que la première salle évoque une grotte composée de traversins. Dans la salle n°2, un pantin est avalé par un requin baleine suggéré par un tissu rouge mobile. Il s’agit en fait d’un sol flottant qui évoque les flots ou bien une scène d’accouchement, l’accouchement symbolique : le pantin devient humain. Sous le voile rouge apparaissent des fragments de corps. La traversée de cette salle permet de découvrir des formes/objet par intermittence. Au plafond sont accrochés des masques noirs qui montent et descendent lentement. Dans la dernière salle on a un trampoline mut par un système électronique. Il exprime l’expérience de la vie ou de la mort à partir d’explosion pneumatique. On a un bruit qui suggère celui du chaos, d’un drame, d’un théâtre ou d’un conte. Le trampoline projette dans la partie supérieure des objets métaphoriques évoquant la précarité du monde. La vie n’est qu’un jeu cruel. L’artiste travail beaucoup sur la notion d’ordinaire et d’extraordinaire, sur la norme, la mesure, la démesure, le plaisir du jeu ou encore sur l’angoisse. On peut parler d’une scénographie où la mécanique singe le vivant. Cette oeuvre montre aussi l’emploie de la photo et la limite du rôle de la photographie plasticienne.

Dissections, 1996, et Dépouilles, 1997-1998

Ce sont des œuvres réalisées avec l’aide de peluches qu’Annette Messager vide de leur rembourrage, dépliant la peau et présentant écartelé contre un mur, tel un trophée ou une peau de bête. Une symétrie rigoureuse apparaît avec un réseau de coutures qui forme un dessin, sortes de taches rappelant les taches des tests psychologiques (test de Rorschach). Ainsi, l’artiste va reprendre ces formes pour les assembler, les composer, et alors déterminer une autre forme (bouquet de fleurs par exemple). Telle une dissection, Annette Messager étale et nous impose une vision torturée de l’enfance, voisinant avec un certain malaise et une complaisance à traquer les images, reconnaître les figures.

Pénétration 1993-1994

Dans cette oeuvre des organes de tissu (feutre) sont pendus comme des mobiles pour enfant derrière un mur blanc, disposés comme sur un tableau anatomique.

Mais paradoxalement, le fait que l’artiste emploie des matériaux délicats, doux au toucher, en font des objets à vouloir caresser alors que visuellement, cela peut faire nous sentir mal alaise au premier abord.

Fables and récits, 1991

La thématique de l’enfance est une constante source d’inspiration dans l’art d’Annette Messager. Elle revient ainsi sur des traumatismes passés.

Cette oeuvre est composée de 5 animaux empaillés, 130 jouets en peluche, et 297 livres.



Trophées, 1986

On a des photographies retravaillées au fusain, à l’aquarelle et qui montrent des détails anatomiques présentées de façon monumentale, évoque un morcèlement corporel. Les images sont agrémentées de signes plus ou moins symboliques. On parlera d’une écriture qui renoue avec certaines traditions comme la tradition indienne de la technique de décoration du corps : mehndi. Il s’agit d’un tatouage au henné que les femmes pratiques pour certaines cérémonies. L’artiste ici dépasse toutes formes de croyance pour évoquer une pratique païenne magique où s’exacerbe la sexualité.

Chimères, 1982

Cette œuvre représente tout le monde imaginaire de l’enfant : une chauve-souris à l’aspect très enfantin et des ciseaux dévoreurs situés en dessous d’une installation grand format.

Le repos de mes pensionnaires, 1972

Cette installation est composée à la fois d’oiseaux emmaillotés, d’accessoires que l’artiste a fabriqués et des Albums-collections qui documentent les activités qu’elle a développées avec ses simulacres d’enfants. L’introduction d’animaux naturalisés sera un élément majeur pour son travail ultérieur et rendra emblématique et matricielle l’œuvre Les Pensionnaires.

Cette œuvre prit naissance alors qu’Annette Messager, pieds nus lors d’une promenade, marcha sur un oiseau mort. Le contact entre sa peau et cette « chose » sans vie la fit réaliser qu’elle ne connaissait rien de cette espèce alors qu’elle en était entourée toute la journée. Elle décida donc d’apprendre à mieux les connaitre et les ramena chez elle afin de les apprivoiser à sa manière. Elle dit même qu? « il y a autant de méconnaissance entre ces oiseaux familiers et les êtres humains qu’entre un homme et une femme ».

Dans son œuvre, Annette Messager expose des oiseaux empaillés, emballés dans des habits de laine, à l’image de poupées, les une à coté des autres comme une collection. Elle veut reconstituer ici « une vie de tous les jours » symbolisant ainsi les petits rituels que font les enfants lorsqu’ils enterrent leurs petits animaux morts pour leurs donner une sépulture.

Les tortures volontaires, 1972

Cette installation rassemble des dizaines de photos montrant les manipulations que s’infligent les femmes dans la société notamment au travers du désir de beauté. Cette œuvre traite des tortures auxquelles le corps féminin est soumis. On voit des corps battus, bandés, immobilisés, épilés.

Expositions personnelles

2005
* Pavillon français, Biennale de Venise

2004
* Épreuve d’artiste, Galerie Marian Goodman, Paris
* Sous vent, Musée d’Art modern de la Ville de Paris au Couvent des Cordeliers, Paris.
* Between you and me, The National Museum of Contemporary Art, Oslo

2002
* Hors-jeu, Musée des Beaux-Arts, Nates
* Pudique, Publique, Palazzo delle Papesse, Centro de arte contemporanea, Sienne

2000
* Monika Sprüth Gallery, Cologne
* Galerie Marian Goodman, Paris

1999
* La procession va por dentro, Palacio de Velasquez ? Museo Nacional
* Centro de Arte Reina Sofia, Madrid
* En balance, Musée d’Art modern, Buenos Aires
* Les Messagers de l’été, Ecuries de Saint-Hugues, Cluny

1998
* David Winton Bell Gallery, Brown University, Providence (États-Unis)
* C’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, Paris
* Décor d’une pièce de théâtre d’Alfredo Arias, Aimer sa mère, Maison de la culture, Bobigny

1997
* Penetrations, Gagosian Gallery, New York
* Pièce unique, Paris
* Dépendance Indépendance, Museum of Contemporary Art, Miami

1996
* The Art Institute, Chicago
* Dépendance Indépendance, CAPC / Musée d’Art contemporain, Bordeaux

1995
* Faire parade, ARC / Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles / Foksal Galerie, Varsovie / The Museum of Modern Art, New York / The Pace Roberts Foundation, San Antonio

1994
* Penetrations, Monika Sprüth Galerie, Cologne

1993
* Annette Messager Faire figures, FRAC Picardie,Amiens
* Les Piques, Josh Baer Gallery, New York

1992
* Annette Messager Telling Tales, Arnolfini, Bristol / Cornerhouse Manchester / Douglas Hyde Gallery, Dublin / Camden Art Center, Londres
* Josh Baer Gallery, New York
* Annette Messager ? Mes ouvrages 1988-1992, Salzburger Kunstverein / Kunstlerhaus, Salzbourg
* Monika Sprüth Galerie, Cologne
* In Scapes ? Annette Messager, The University of Iowa, Museum of Art, Iowa

1991
* Annette Messager ? Making up stories / Faire des histoires, Mercer Union, A Center for Contemporary
* Visual Art et Cold City Gallery, Toronto / Contemporary Art Gallery, Vancouver

1990
* Annette Messager ? Comédie Tragédie ? 1971-1989, Bonner Kunstverein, Bonn / Musée de La Roche-sur-Yon / Kunstverein für die Rheinlande und Westfalen, Düsseldorf
* Contes d’été (avec Christian Boltanski), Musée départemental d’Art contemporain de Rochechouart
* Faire des histoires, Galerie Crousel-Robelin Bama, Paris

1989
* Mes enluminures, Galerie Crousel-Rabelin Bama, Paris
* Annette Messager ? Mes ouvrages, Eglise Saint-Martin-du-Méjean, Arles
* Annette Messager ? Comédie Tragédie ? 1971-1989, Musée de Peinture et de Sculpture, Grenoble

1988
* Mes enluminures, Le Consortium, Dijon
* Annette Messager ? Augures, Comédie-Tragédie 1971-1989, Centre d’art contemporain, Castres

1987
* Vancouver Art Gallery, Vancouver
* Mes trophées, Elizabeth Kaufmann, Zurich

1986
* Annette Messager ? Peindre, photographier, Galerie d’art contemporain, direction des Musées de Nice, Nice
* Artspace Visual Arts Centre, Surrey Hills

1985
* Chimères, Riverside Studios, Hammersmith, Londres

1984
* Annette Messager ? Les Pièges à chimères, ARC / Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

1983
* Annette Messager ? Chimères, 1982-1983, Musée des Beaux-Arts, Calais

1981
* Fine Arts Gallery, University of California, Berkeley
* San Francisco Museum of Modern Art,San Francisco
* PS 1, Long Island City, New York
* Artists Space, New York
* Les Variétés, Galerie Hans Meyer, Düsseldorf

1980
* Saint-Louis Art Museum, Saint Louis (Missouri)
* Le coin du miroir, Dijon
* Galerie Maeght, Zurich

1979, 1980, 1983, 1985, 1988
* Galerie Gillespie-Laage-Salomon, Paris

1978
* Holly Solomon Gallery, New York
* Les Feuilletons, Rheinisches Landesmuseum, Boon
* Serials, Galeri Foksal, Varsovie

1977
* Galerie Isy Brachot, Bruxelles
* Galerie Seriall, Amsterdam

1976
* Galerie Grafikmeyer, Karlsruhe
* Messager/Boltanski, das Glück, die Schönheit und die Traüme, Rheinisches Landesmuseum, Bonn

1975
* Galerie t’Venster, Rotterdam
* La Femme et’Annette Messager truqueuse, Galerie Ecart, Genève
* Annette Messager ? Mes jeux de mains, Galerie d’art contemporain, Zagreb/Galerie Space, Wiesbaden

1974
* Annette Messager collectionneuse ? Les tortures volontaires, Galerie Daner, Copenhague/ Galerie Sankt-Pétri, Lund (Suède)
* Annette Messager collectionneuse, ARC / Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Paris

1973
* Annette Messager Sammlerin, Städtische Galerie im Lenbachhaus, Munich
* Musée de peinture et de Sculpture, Grenoble
* Annette Messager collectionneuse ? Mes clichés-témoins, Galerie Yellow Now, Liège

Expositions en groupe

2004
* La Collection d’art contemporain d’Agnès b, Les Abattoirs, Toulouse
* Mes petites effigies, Musée national du Moyen Âge, Thermes de Cluny, Paris
* The Joy of my Dreams, Séville International Biennal, Séville

2003
* Micropolitics III, Art & Everyday Life, 2001-1968, Espai d’art contemporain de Castellò, Espagne
* Phanton der Lust, Neue Galerie, Graz, Autriche
* Yankee Remix, MASS MoCA , North Adams, Massachusetts
* Utopia Station, Biennale de Venise
* Gegenwärtig : Field Research, Hamburger Kunsthalle, Hambourg
* Moving Pictures, Guggenheim Museum, Bilbao
* Skin Deep, Museo di Arte Moderna e Contemporanea di Trento e Rovereto, Rovereto
* Les Spectres de l’Hospice Comtesse, Hospice Comtesse, Lilla 2004, Lille

2002
* Arts Photographica, Neues Museum Weserburg, Brême
* Aubes ? Rêveries au bord de Victor Hugo, Maison de Victor Hugo, Paris
* Sacred & Profane, York City Art Gallery, York
* La Part de l’autre, Carré d’Art, Nîmes
* Documenta 11, Kassel
* Les Années 70, l’art en cause, CAPC, Bordeaux

2001
* Flash DVD, Whitechapel Art Gallery, Londres
* Sacred & Profane, Mappin Art Gallery, Sheffield
* Mutations, Tokyo

2000
* Zeitwenden, Kunstmuseum Bonn
* Ich ist etwas Anderes, Kunstsammling, Düsseldorf
* La Beauté, Palais des Papes, Avignon
* Voilà, Le monde dans la tête, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
* L’Empire du temps ? Mythes et créations, Musée du Louvre, Paris
* Closer to one Another, Biennale de La Havane, Cuba
* Présumé innocent, CAPC / Musée d’Art contemporain, Bordeaux
* Partage d’exotisme, Biennale d’art contemporain de Lyon
* Dire Aids, Palazoo della Promotrice delle Belle Arti, Turin
* The Anagrammatical Body, ZKM, Karlsruhe

1999
* Passeurs de linge, Musée des Arts et Traditions populaires, Paris
* Private Eye, Crimes and Cases, Haus dem Waldsee, Berlin
* Fauna, Zacheta Gallery of Contemporary Art, Varsovie

1997
* Floating Images of Women in Art History, Tochigi Prefectural Museum of Fine Arts, Tochigi, Japon
* Deep Storage, Arsenale der Erinnerung, Haus der Kunst, Munich ; National Galerie, Berlin
* Do it, exposition itinérante organisée par Independent Curator International, New York ; Commissaire : hans Ulrich Obrist

1996
* Collections-Parcours, Musée départemental d’Art contemporain de Rochechouart
* Comme un oiseau, Fondation Cartier, Paris

1995
* Traces, fragments, ellipses, Galerie d’art modern, New Delhi
* Passions privées, Musée d’Art modern de la Ville de Paris
* Fetishism, Brighton Museum & Art Gallery, Brighton
* Féminin/Masculin, le sexe de l’art, Centre Georges-Pompidou, Paris

1994
* Le Saut dans le vide, Maison des artistes, Moscou
* Trans, Galerie Chantal Crousel, Paris
* On Nostalgia, The Gallery at Takashimaya, New York
* Living in Knowledge ? An Exhibitionabout the Questions not asked, Duke University Art museum, Durham

1993
* L’Autre à Montevideo ? Homenaje a Isidore Ducass, Museo Nacional de Artes Visuales, São Paulo
* Et tous ils changent le monde, Biennale d’art contemporain de Lyon
* L’Envers des choses, Galerie contemporairnes, Centre Georges-Pompidou, Paris
* Anonymity & Identity ? Oniric Threshold, Anderson Gallery, Richmond, Virginie
* Multiples Images : Photographs since 1965 from the Collections, The Museum of Modern Art, New York
* Trésors de voyage, Biennale de Venise, Monastero deiPadri Mechitaristi dell’isola di San Lazzaro degli Armeni, Venise
* Chambre 763, Hôtel Carlton-Montparnasse, Paris
* Eau de Cologne 83-93, Monika Sprüth Galerie, Cologne
* The Uncanny, Sonsbeek 93, Arnhem
* Empty Dress : Clothing as Surrogate in Recent Art, Neuberger Museum of Art, New York

1992
* Parallel Visions : Modern Artist and Outsider Art, Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles / Centro de Arte Reina Sofia, Madrid / Kunsthalle, Bâle ; The Setagaya Art Museum, Tokyo
* Animals, Galerie Anne de Villepoix, Paris
* Annette Messager / Annette Lemieux, Josh Baer Gallery, New York
* À visage découvert, Fondation Cartier, Jouy-en-Josas
* Special Collection (The Photographic Order from Pop to Now), International Center of Photography Midtown, New York ; Mary & Leigh Block Gallery, Northwestern University, Illinois / Arizona State Art Museum, Arizona / The Chrysler Museum, Virginie / Bass Museum of Art, Florida / The Museums at Stony Brook, New York / Vancouver Art Gallery, Vancouver / Ansel Adams Centre, San Francisco / Sheldon Memorial Art Gallery, Nebraska
* Trans-Voices, American Center, Paris (affiche dans le métro, Paris / New York) Corporal Politics, MIT List Visual Arts Center, Cambridge, Massachussets

1991
* 1969-1972 ? Une scène parisienne, Centre d’histoire de l’art contemporain, Université de Rennes II / La Criée-Hall d’art contemporain FRAC-Bretagne, Rennes
* L’Excès et le Retrait, XXIe Biennale de São Paulo
* La Collection, Musée départemental d’Art contemporain de Rochechouart
* Constructing Images : Synapse Between Photography and Sculpture, Lieberman Saul Gallery, New York / Tampa Museum of art, Floride / Centre of Creative Photography, Tucson, Arizona / San José Museum of Art, San José, Californie

1990
* Le Choix des femmes, Le Consortium, Dijon
* Biennale de Sydney
* Images in Transition : Photographic Representation in the Eighties, The National Museum of Modern Art, Kyoto / The National Museum of Modern Art, Tokyo
* Vies d’artistes, Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre / Usine Fromage, Rouen / Musée de l’Ancien Evéché, Evreux
* Francja Dsisiaj, Museum Nardowe, Varsovie

1989
* Une autre affaire, Espace FRAC, Dijon
* Histoire de musée, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
* Les 100 jours d’art contemporain de Montréal, Centre international d’art contemporain, Montréal
* Shadows of a Dream, Dark Room, Cambridge / Impressions, York / Untitled Gallery, Sheffield
* L’Invention d’un art, MNAM / Centre Georges-Pompidou, Paris
* Peinture, cinéma, peinture, Centre de la Vieille-Charité, Marseille

1988
* Nature inconnue, Jardin de la Préfecture, Nevers
* Narrative Art, FRAC Bourgogne, Dijon
* Jahresgaben 88, Kunsteverein, Düsseldorf
* Auf zwei hochzeiten Tanzen, Kunsthalle, Zurich

1987
* Exostische Welten Europäische Phantasien, Landes Bibliothek, Baden-Würtenberg
* Wall Works, Cornerhouse, Manchester

1986
* Luxe, calme et volupté ? Aspects of French Art, 1966-1986, Vancouver Art Gallery, Expo 86, Pavillon français, Vancouver
* Photography as Performance : Message through Object & Picture, The Photographers Gallery, Londres

1985
* Marseille : Ils collectionnent ? Premier regard sur les collections privées d’art contemporain, Musée Cantini, Marseille
* Biennale des Friedens ? Finding a Form for Peace, Kunstverein & Kunsthaus, Hambourg
* Livres d’artistes, Centre Georges-Pompidou, Paris

1984
* Märchen, Mythen, Monster, Rheinisches Landesmuseum, Boon / Kunstmuseum, Thun
* Biennale de Sydney

1983
* New Art 83, Tate Gallery, Londres
* Kunst mit Fotografie, National galerie, Berlin / Kölnischer Kunstverein, Cologne / Stadtmuseum, Munich / Kunstverein, Schleswig-Holstein / Kunsthalle, Kiel

1982
* Gott oder Geifel : Erotik in der kunst heute, Kunstverein, Bonn
* Façons de peindre, Maison de la Culture, Chalon-sur-Saône / Musée Rath, Genève / Musée Savoisien, Chambéry

1981
* Typische Frau, Bonner Kunstverein et Galerie Magers, Bonn / Städtische Galerie Regensbourg
* Autoportraits photographiques 1898-1981, MNAM / Centre Georges-Pompidou, Paris
* For a New Art, Museum of Modern Art, Toyama, Japon

1980
* Walls !, The Contemporary Arts Center, Cincinnati
* L’Arte degli anni settanta, Biennale de Venise, Pavillon central, Venise
* Ils se dissent peintres, ils se dissent photographes, ARC / Musée d’Art modern de la Ville de Paris

1979
* French Art 1979 : An English Selection, Serpentine Gallery, Londres
* European Dialogue, Biennale de Sidney
* Photography as Art, I.C.A., Londres
* Tendances de l’art en France III, 1968-1978 / 1979, Parti-pris autres, ARC / Musée d’Art modern de la Ville de Paris

1977
* Bookwarks, The Museum of Modern Art, New York
* Selbstporträt, Kunstlerhaus, Stuttgart
* Künstlerinnen International 1877-1977, Berlin
* 10e Biennale de Paris
* Documenta 6, Kassel

1976
* Boîtes, ARC / Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / Maison de la Culture, Rennes
* Identité / Identification, CAPC / Musée d’Art contemporain, Bordeaux / Palais des Beaux-Arts, Bruxelles
* Frauen machen Kunst, Galerie Magers, Bonn

1975
* New Media, Konsthall Malmö
* Je/Nous, Musée d’Ixelles, Bruxelles
* Biennale de Venise, Magazini del Sale alle Zattere, Venise

1974
* Ils collectionnent, Musée des Arts décoratifs, Paris / Musée des Arts Décoratifs, Montréal

1973
* Boltanski, Le Gas, Messager, Biennale des Nuits de Bourgogne, Musée Rude, Dijon
* Cinq musées personnels, Musée de Grenoble

1972
* French Window, Galeria Sudentskog, Zagreb

Citations d’Annette Messager
  • « Pour moi être peintre, c’est regarder »
  • « Je pense que l’on fait des collections pour se protéger. Garder, classer, accumuler est une sorte de protection »
  • « Je voulais montrer au second degré ce que c’est que d’être une femme, donc une mère, qui travaille à la maison, élève ses enfants et, le plus souvent, fait, en plus, un boulot artisanal, ou même artistique, c’est pareil »

Bibliographie

* Annette Messager, « La femme et… », éd. Dilecta, Paris, Mai 2007
* Annette Messager, « Les Pensionnaires », éd. Dilecta, Paris, Mai 2007
* Annette Messager, « Casino » – Biennale de Venise 2005, Paris Musées
* Annette Messager Collectionneuse,  »État civil », Actes Sud, Paris, Octobre 2002
* Annette Messager, galerie de France, Paris / Editions Xin-Dong Cheng (Paris, Shanghai, 1999
* Annette Messager, D’Approche, jean-Dominique Carré, Archives Librairie, Paris, 1995
* Annette Messager, Nos témoignages, Éditeur Hans-Ulrich Obrist, Oktagon Verlag, Stuttgart, 1995
* « La feuille de route d’Annette Messager », Sommaire 22, Paris, 1993
* Annette Messager, Mes ouvrages, Actes Sud, Arles, 1989
* Annette Messager, Mes Enluminures, art & art, Dijon, 1988
* Ma collection de proverbes par Annette Messager collectionneuse, Giancarlo Politi, Milan, 1976
* La Femme et? Annette Messager truqueuse, éditions Ecart, Genève, 1975
* Ma collection d’expressions et d’attitudes diverses par Annette Messager collectionneuse, Antiquarium, Saarbrück / Arrocaria, 1975
* Les tortures volontaires, Annette Messager collectioneuse, Daner Galleriet, Berg Verlag, Coppenhague, 1974
* Les approches, Lebeer-Hossmann, Hambourg, 1973

Livres pour enfants :

* Annette Messager, Rionsnoir, Collection Art y es-tu ? éd. Quiquandquoi, Genève, 2004
* Annette Messager, FA(R)CES, Seuil Jeunesse / Collection LezZart Paris, 2003

Ouvrages consacrés à l’artiste :

* Messager Annette, « Les messagers », ed.X Barral, 2007
* Marie-Laure Bernadac, « Annette Messager, Mot pour mot », Dijon, Les presses du réel, 2006
* Collectif, « Annette Messager, hors-jeu », Actes sud, 2002
* Heinz-Norbert Jocks, « Annette Messager im Gespräch mit Heinz-Norbert Jocks », Dumont, Cologne, 2001
* Catherine Grenier, « Annette Messager », Paris, Flammarion, 2000
* Hans-Peter Schwerfel, « Kunstskandal », Dumont, Cologne, 2000
* Serge Lemoine et al., « Annette Messager, Comédie tragédie. 1971-1989 », Grenoble, Musée de Grenoble, 1989

Filmographie

* Essai de reconstitution de 46 jours qui précèdent la mort de Françoise Guiniou, réal. C. Boltanski, 16mm, 18’05, 1972 (Annette Messager apparaît comme assistante au générique.)
* Les Chimères d’Annette Messager, réal. Y.Brouty, 1983
* Annette Messager, reine de la nuit, réal. P.Demontaut, 1986
* Les Trophées amoureux d’Annette Messager, réal. B.Cornand et P.Gautier, coll. « C’est comme ça », 3’09, 1987
* Annette Messager, Centre d’art contemporain, Castres, 1988
* Annette Messager, réal. J.-M.Devos, Centre régional de documentation pédagogique, 33′, 1988
* Les Enluminures d’Annette Messager (Extrait de Tranche de l’art, émission d’avril 1989 diffusée sur Canal+), réal. B.Cornand, 1’09, 1989
* Annette Messager, réal. J.-M.Devos, prod. Centre régional de documentation pédagogique de Toulouse, 33′, 1990
* La carte du tendre d’Annette Messager, réal. M.Nuridsany, 12’40, 1991
* Annette Messager, Interview avec C.Grenier, Centre Georges-Pompidou, 14′, 1993
* Féminin-Masculin, réal. Brigitte Cornand, 60’07, 1995
* Oh Boy it’s a Girl, réal. Brigitte Cornand, prod. Canal+/Les films du Siamois, 45’46, 1995
* My génération, « un très mauvais esprit », réal. B.Cornand, prod. Canal+/Les films du Siamois, 52′, 1998
* Flash, Annette Messager & Maarteen Van Norden, Hans Ulrich Obrist & the Bifrons Foundation, 8’23, 1999
* Dans les filets d’Annette Messager, réal. B.Cornand, prod. Canal+/Les films du Siamois, 52′, 2000
* Plaisir/Déplaisirs : le bestiaire amoureux d’Annette Messager, réal. H.-P.Schwerfel, prod. Artcore et Centre Pompidou, 52′, 2001

Sources

  • BERNADAC Marie-Laure, Mot pour mot, Dijon, Les Presses du réel, 2006
  • Correspondances-Annette Messager/Quartier de l’Opéra, Paris, Musée d’Orsay, 2008
  • GRENIER Catherine, Annette Messager, Paris, Flammarion, 2000.
  • LE THOREL-DAVIOT Pascale, Petit dictionnaire des artistes contemporains, Paris, Bordas, 1996
  • MESSAGER Annette, Carnets d’études 11 Melo-Meli, Paris, Beaux-arts de Paris les éditions,2008
  • MESSAGER Annette, Casino, Paris, Éditions Xavier Barral, 2005
  • MESSAGER Annette, Les messagers, Éditions Xavier Barral, 2007
  • MILLET Catherine, L’art contemporain en France, Paris, Flammarion, 1994
  • Article sur le travail d’Annette Messager par la fondation Louis Vuitton.