Candice Breitz est une artiste cinéaste, réalisatrice, critique et photographe née à Johannesburg en Afrique du Sud en 1972. Elle vit et travaille à Berlin. Son oeuvre se consacre essentiellement au cinéma hollywoodien et à ses conventions visuelles, ainsi qu’à la culture populaire.
Candice Breitz a étudié les Beaux Arts à l’université de Witwatersrand à Johannesburg avant de partir pour Chicago étudié l’Histoire de l’Art. Elle quitte ensuite Chicago pour New York où elle passe une maîtrise et un doctorat en Histoire de l’Art à l’université de Columbia. En 1997, elle sort diplômée du prestigieux Whitney Museum de New York, un studio indépendant qui forme les jeunes artistes contemporains. Une fois ses études terminées, elle part s’installer à Berlin en Allemagne. Elle enseigne depuis 2007 les beaux arts à la Braunschweig University of Art de Berlin.
Du fait de son parcours universitaire, Candice Breitz a beaucoup voyagé à travers le monde et occupé de nombreux logements, principalement en Europe et dans des villes réputées pour leur éclat artistique et culturel.
L’artiste
Génération postproduction
Le travail de Candice Breitz, représentatif de la génération de la postproduction qui pratique le piratage et le sampling, consiste à réactiver des images prélevées dans la chaîne des médias. De tous les artistes issus de cette mouvance, elle est certainement la plus incisive et la plus brutale. Elle met en boucle ou en série, répète ou ralentit ces icônes de consommation courante que sont devenus les acteurs de cinéma ou les stars des soap operas, comme un DJ recréant son propre morceau à partir de samples.
Culture populaire et mass média
Candice Breitz perturbe les conventions visuelles en mêlant culture populaire et mass média. Par la réappropriation des images ou du langage, elle élargit son discours personnel à une dimension universelle. Le plus bel exemple de son approche sont ses travaux »ALL Cut Up » Le titre de son exposition, »All Cut Up », est une référence au cut-up, technique d’écriture inventée par l’écrivain et peintre Brion Gysin dans les années 1950, mais utilisée avant cela de manière expérimentale par le mouvement Dada (en particulier par Tristan Tzara). À l’été 1959, Brion Gysin découpe des articles de journaux et les réarrange pour en faire un poème de sa composition. Cette technique du collage, très utilisée dans les arts plastiques, est à l’origine du travail de Candice Breitz : toutes ses créations passent par un copier-coller vidéo au montage soigneux.
Candice Breitz, metteur en scène
Candice Breitz se considère elle-même comme « un symptôme de notre époque » et définit son travail comme une « lingua franca » compréhensible par tous et partout. Ses sujets sont les personnages auxquels chacun de nous a accès, chanteurs pop sur MTV, séries télévisées formatées, films hollywoodiens grand public? Cependant, elle en élimine toute narration pour ne garder que l’instant précis qui l’intéresse. Chaque comédien est suspendu à cet instant, une même scène pouvant se répéter en boucle indéfiniment, suivant sans le savoir les directives de ce nouveau metteur en scène qu’est Candice Breitz.
Les médias comme médium
« Je voulais toucher un public sans l’aliéner, car je pense que les médias sont déjà suffisamment aliénants !» http://www.candicebreitz.net/ C’est à partir de ce constat sur notre époque où le média est omniprésent que Candice Breitz a basé son travail.
Le travail de Candice est un 2 en 1 : le médium est le message. Elle utilise les nouvelles technologies et les médias pour dénoncer l’impact de ces mêmes éléments de notre vie contemporaine. En transformant, découpant, détournant les images de certains médias, elle cherche à dénoncer leur impact. Son but est double : devenir active plus que consommatrice passive, et faire du spectateur un acteur.
Si les médias diffusent ces images pour laisser au spectateur comme seul moyen d’y réagir la réception passive et l’abrutissement, Candice cherche à lui donner d’autres clés. En somme, elle réagit aux médias et s’oppose à leur influence. Son travail est dans l’action comme dans la réaction.
Les oeuvres de Candice Breitz ont toutes ce point commun : les images proviennent de publicités, de films, de clips musicaux ? ou traitent de ce thème ? et apportent une critique envers ces médias.
Les problèmes de droits d’auteur
Pour Candice, lorsqu’on achète un objet, on n’est pas dans l’obligation de l’utiliser comme le fabricant l’entend. Elle prend l’exemple du fer à repasser, qui peut tout aussi bien être utilisé comme fer à repasser, comme arme, ou comme presse papier. Il en va de même pour un DVD ou un CD. L’obligation de l’utiliser uniquement comme un spectateur est inexistante à ses yeux, ce qui lui confère le droit de les modifier, les découper, les transformer.
De même, elle ne voit aucun inconvénient à ce que quelqu’un utilise son travail sans en respecter les droits d’auteur. « »La culture est de nature à cannibaliser les autres cultures. Depuis que je me nourris du travail des autres pour créer mes propres oeuvres, je ne peux envisager de m’opposer à ce que quelqu’un en fasse de même avec mon travail » ». http://www.candicebreitz.net/
Un art politique
Si les thèmes abordés par Candice Breitz semblent plus légers qu’ils ne le sont en réalité, elle assume et trouve même inévitable le côté politique de son travail. La boucle répétitive de la vidéo inclus, à ses yeux, le spectateur à l’intérieur du film, au lieu de le laisser à l’écart en simple public.
Acteur plus que spectateur, actif plus que passif, il se voit contraint de répondre et de réfléchir aux questions qu’elle pose dans ses oeuvres. C’est là tout l’intérêt de ses oeuvres pour Candice : « »Amener les gens à se poser des questions qu’ils n’auraient d’habitude pas considérées réellement est ce qu’on peut appeler un art politique. Alors oui, mon art est politique. » » http://www.candicebreitz.net/
Ses Oeuvres
Candice a acquis une renommée internationale qui lui a permis d’exporter son travail et de participer à de nombreuses expositions internationales. En 2005, elle est invitée à la Biennale de Venise, une manifestation aussi prestigieuse que renommée regroupant l’art contemporain, l’architecture, le cinéma, la musique, la danse… En 2007, c’est la consécration : Candice Breitz reçoit le prix international d’Art contemporain de la Fondation Prince Pierre de Monaco
De la photo à la vidéo
Si Candice Breitz a choisi l’art vidéo, c’est pour l’accessibilité à tous de cet art. Elle le dit elle-même chaque fois qu’on lui pose la question « Pourquoi l’art vidéo ? » : c’est cet art qui lui permet d’explorer les idées qui sont importantes à ses yeux. Elle devait trouver un moyen universel et abordable à tous, visuel et accrocheur, pour aborder ces questions. L’art vidéo a répondu à ces critères. C’est pour elle un média qui permet d’avoir la plus grande audience possible.
« »La photographie me semblait être un travail trop empreint de linguistique. Ce fut logique pour moi de commencer à expérimenter les images en mouvement. La dimension du son m’attirait parce qu’il véhicule une identité, et j’étais aussi très intéressée par le potentiel mécanique et répétitif de l’art vidéo. » » http://www.candicebreitz.net/
Une mécanique de la répétition que Candice juge comme étroitement liée à certaines pulsions psychologiques de la vie de tous les jours. Pour elle « »le drame de la vie est le drame de la répétition » ». http://www.candicebreitz.net/
Principales oeuvres
»Soliloquy Trilogy »
Né en 1972, Candice Breitz a connu dans les années 1990 l’émergence de la « culture de l’utilisation » et des spectateurs-acteurs. Son travail sur »Soliloquy Trilogy » se rapproche de ce mouvement. »Soliloquy Trilogy » est une série de trois films construit à partir d’extraits de films existants : » L’inspecteur Harry », » Basic Instinct » et » Les sorcières d’Eastwick ». Candice Breitz met en scène trois des plus grandes stars du cinéma, Clint Eastwood, Sharon Stone et Jack Nicholson, en reprenant chaque son, chaque phrase qu’ils prononcent dans leurs films respectifs pour ensuite les mettre bout à bout. On a alors affaire à un film quasi-fantastique, aux répliques absurdes puisqu’uniquement monologues. Il est une dénonciation ironique de la perversité d’Hollywood en tant qu’usine à star puisqu’il met en adoration seuls les acteurs principaux par ailleurs considérés comme des intouchables.
http://candicebreitz.net/
»Legend »
Candice Breitz s’est également penché sur la légende du reggae [http://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Marley Bob Marley]. En hommage à cet immense artiste, elle a réalisé le film »Legend » en collaboration avec T-B A21. Ce projet a vu le jour suite à une débat animée pour savoir qui était la plus grande star pop de tous les temps. Bien sûr, c’est Bob Marley qui a été sélectionné. Après un temps de recherche sur son oeuvre et son influence dans le monde entier et plus particulièrement en [http://fr.wikipedia.org/wiki/Jamaique Jamaïque], elle a invité de nombreux artistes jamaïcains à reprendre ses 14 chansons les plus connues. Après les avoir enregistrés séparément, elle a rassemblé les vidéos sur un tableau géant. Ainsi, cela donne une chorale des plus émouvantes car chantée avec le coeur.
http://candicebreitz.net/
« »« »
»Mother+Father »
L’installation est divisée en deux parties : d’un côté les hommes, les pères (Tony Danza, Dustin Hoffman, Harvey Keitel, Steve Martin, Donald Sutherland et Jon Voight) ; de l’autre, les femmes, les mères (Faye Dunaway, Diane Keaton, Shirley MacLaine, Julia Roberts, Susan Sarandon et Meryl Streep). Les unes pleurent et s’inquiètent de leur rôle de mère, tandis que les autres parlent de sexe et philosophent ou s’énervent.
« »« »
« Avec
Mother + Father
, Candice Breitz impose au spectateur la réflexion sur l’influence des médias : doit-on vraiment se conforter à l’image de la famille qu’ils nous renvoient ? »’ Candice Breitz a choisi plusieurs films (qui traitent tous d’un même thème : la famille) pour en couper des extraits choisis et les mixer ensemble afin de créer un dialogue fictif entre divers acteurs de différents films. Pour créer cette illusion de dialogue, Candice a supprimé le décor entourant chaque acteur. Tous se retrouvent ainsi sur le même fond noir.
Karaoke
L’installation vidéo consiste en une série 10 DVD diffusés en boucle sur dix écrans distincts, installés en cercle. En entrant dans la pièce, le spectateur est noyé dans un brouhaha sonore et visuel. Comme la plupart des oeuvres de Candice, »Karaoke » est présenté de sorte à ce qu’il faille se concentrer et s’intéresser de près aux écrans pour en comprendre le contenu.
Chaque écran diffuse les images d’une personne en train de chanter, à sa façon, la chanson Killing me Softly (de Roberta Flack, popularisée plus tard par Lauryn Hill). Avec la disposition en cercle des écrans, Candice a souhaité créer l’illusion d’un « ensemble », comme si chacun chantait avec l’autre.
Candice a paradoxalement souhaité montrer une cohésion de groupe ? néanmoins illusoire , puisque les participants n’ont chanté ensemble à aucun moment ? tout en mettant en avant leurs différences. Plus ou moins bons chanteurs, aucun ne parle l’Anglais. Ainsi, les différentes techniques mises en oeuvres par les participants pour être à la hauteur les différencient : certains choisissent de marmonner des paroles qu’ils ne comprennent pas, d’autres lisent le texte en phonétique, un autre a préféré siffloter la mélodie plutôt que s’escrimer à en chanter les paroles.
»’Avec
Karaoke
, Candice Breitz a voulu mettre en situation la complexité qu’est pour chacun de « vivre ensemble » tout en conservant sa culture, sa nationalité et sa personnalité propre »’.
»Candicebreitz.net -> Work -> Video -> Becoming »
Dans cette installation vidéo, Candice Breitz se met elle-même en scène. Sept couples d’écrans montrent l’artiste en train de jouer la même scène que sept actrices populaires (Cameron Diaz, Julia Roberts, Jennifer Lopez, Meg Ryan, Neve Campbell, Reese Witherspoon et Drew Barrymore), imitant leur mimique sur la bande sonore de leur voix.
Les écrans sont disposés dos à dos : l’un montre l’extrait de film (dans lequel seule l’actrice principale est montrée, Candice ayant coupé ses interlocuteurs au montage) l’autre, en noir et blanc, montre Candice Breitz répliquant leurs mimiques.
La volonté de l’artiste apparaît nettement dans la disposition et le montage de ces vidéos : dos à dos et partageant la même voix, elle est comme la jumelle de l’actrice. »’Une façon de montrer du doigt l’impact de Hollywood sur le spectateur, qu’il pousse à se conformer aux personnages qu’il met en scène. »’
»Aiwa to Zen (2003) »
Quelques acteurs d’origine Japonaise, un même et unique décor pour plusieurs scènes : c’est un véritable film que Candice Breitz a créé avec »Aiwa to Zen ». Un film qui, aux yeux des Japonais de souche, souffre toutefois d’un vocabulaire très limité…
Là est tout l’intérêt de l’œuvre. Lors de son premier voyage au Japon, Candice Breitz a listé tous les mots qu’elle connaissait de la langue et de la culture japonaise. 150 mots qui constitueront à eux seuls tous les dialogues du film Aiwa to Zen.
Ainsi, les acteurs dialoguent à base de « Kawazaki », « Hello Kitty », « Saké », « Honda Suzuki », « Pokemon », « Karaté », « Kamikaze », « Hara Kiri », « Sushi », « Godzilla » ou encore « Geisha ».
Ce sont ces 5 acteurs japonais eux-mêmes qui improvisent, face caméra, des scènettes de la vie quotidienne sur la base de cette liste. Aucun autre mot n’est utilisé tout au long du film.
Pourquoi Aiwa to Zen ? Le choix du titre est simple : Aiwa est le premier mot de la liste, Zen est le dernier.
Avec Aiwa to Zen, Candice Breitz a souhaité montrer à quel point le partage de la langue est important pour construire une discussion ? voire une relation ? avec autrui.
A la recherche du fan inconditionnel
Pour trouver les fans qui participent à ces oeuvres, Candice Breitz publie des annonces sur les sites de fans, les magazines, les journaux, ou les punaise dans des lieux publics. Ceux qui y répondent sont à chaque fois informés de tous les détails du projet, et doivent ensuite écrire à l’équipe de Candice en expliquant pourquoi ils doivent faire partie de l’œuvre en hommage à leur star favorite.
Candice a parfois été très surprise et intriguée par les réponses, elle en raconte une qui l’a particulièrement interpellée.
« »Une fan de Michael Jackson nous a un jour écrit une longue lettre dans laquelle elle expliquait avoir été incarcérée de nombreuses années dans une prison d’Allemagne de l’Est. Elle y montait des spectacles de danse et de chant pour les visiteurs officiels venus de Pologne et d’URSS. Un jour, le directeur de la prison leur a demandé d’inclure dans le spectacle la chanson Thriller, de Michael Jackson. A cette époque, elle ne connaissait rien de l’artiste et ne parlait pas un mot d’anglais, mais depuis ce jour, elle est une fan inconditionnelle de l’artiste, qui fait désormais partie intégrante de sa vie. » » http://www.candicebreitz.net/
C’est pour ces passions dévorantes, dont l’histoire est parfois surprenante, que Candice Breitz a choisi de mettre en scène ces fans inconditionnels et dévoués.
Extraits choisis d’interview http://www.candicebreitz.net/
«Tout ce dont le fan est le fan est symptomatique de notre temps, il appartient et représente la logique culturelle contemporaine.»
«La véritable question en cette période de mondialisation n’est pas de savoir si nous consommons mais comment : de manière stupide ou créative ? »
« Il y a une règle implicite qui revient souvent quand il s’agit d’artistes qui, comme moi, viennent de pays où l’art est peu développé : « Ton art doit parler d’où tu viens, et de ce qui fait de toi quelqu’un de différent… ou reste chez toi ! »
« Le mouvement nomade de beaucoup d’artistes imite le mouvement des capitaux mondiaux au travers des frontières. Une façon pour les artistes d’éviter d’être dans l’ombre de ces capitaux est d’accepter de traduire leurs oeuvres d’une culture à l’autre. »
«A mon sens, il est nécessaire d’une façon ou d’une autre de mettre en avant dans l’Art le fait que l’industrie de la culture est futile, sinon naïve… En même temps, il n’est ni nécessaire ni désirable que l’Art et l’industrie de la culture fusionnent, ce qui semble malheureusement inévitable ! »
« Une grande partie de la culture visuelle concerne ce qui est tenu à l’écart, ce qui n’est pas dit, ce qui touche à l’invisible. Prêter attention aux espaces négatifs, aux choses qui restent d’habitude invisibles est une manière de suggérer que nous ne pouvons échapper à la ‘culture machine’ telle qu’elle est. L’alphabétisation permet d’y résister ! »
« Il faut que nous nous exercions à examiner et traiter les images dont les médias veulent nous nourrir, plutôt que de les avaler tout crû sans réfléchir. »
« La mondialisation est le fond de mon travail, sa base. C’est une condition plus qu’un choix esthétique. »
http://www.youtube.com/watch’v=nQYbME67Z5o
Autre oeuvres
Vidéo
* »Babel Series », 1999, New Museum of Contemporary Art, New York
* »Stills from the Soliloquy Trilogy », 2000, Three Short Films on DVD: Soliloquy (Jack), 1987 – 2000 ; Soliloquy (Sharon), 1992 – 2000 ; Soliloquy (Clint), 1971 – 2000
* » Alien (Ten Songs from Beyond) », 2002, Nikolaj Contemporary Art Center, Copenhagen
* »The Making of Aiwa To Zen », 2003, Court-métrage – 11 minutes 30
* »Becoming », 2003, Collection Lambert, Avignon
* »Mother + Father », 2005, Castello di Rivoli, Turin
* »King (A Portrait of Michael Jackson) », 2005, Sonnabend Gallery, New York
* »Queen (A Portrait of Madonna) », 2005, White Cube, London
* »Working Class Hero (A Portrait of John Lennon) », 2006, Bawag Foundation, Vienna
* »Him », 1968 – 2008, Kunsthalle Berlin
* »Her », 1978 – 2008, Kunsthalle Berlin
Photos
* »Ghost Series », 1994, peinture chromatique 101,5cm x 68,5cm
* »Rainbow Series », 1996, collage, 152,5cm x 101,5cm
* » The Ghost Write Series », 1996, Tippex sur papier, 17,5cm x 10,5cm
* »Rorschach Installation », 1997, peinture chromatique, 50,8cm x 40,6cm, Graft – 2nd Johannesburg Biennale, 1997
* »Group Portrait (Tommy Hilfiger) », 2001, 67,3cm x 44,5cm
* »Grateful Dead Monument », Berlin, September 2007, Digital C-Print mounted on Diasec, 180cm x 419,6cm, avec Francesca Kaufmann (Milan), White Cube (London) et Yvon Lambert (New York)
* »Queen for a Day », 2006, 23cm x 28cm
Expositions
En solo
»2010 » Kunsthaus Bregenz (Bregenz)
Espoo Museum of Modern Art (Espoo)
White Cube (Londres)
STUK Leuven (Leuven)
»2009 » Yvon Lambert (New York)
The Power Plant (Toronto)
San Francisco Museum of Modern Art (San Francisco)
Art Center Kabuso (Hardangerfjord)
Blank Projects (Cape Town)
Riksutställningar – Swedish Traveling Exhibitions (Au travers de plusieurs villes)
»2008 » Louisiana Museum of Modern Art (Humlebæk)
Collection Lambert en Avignon (Avignon)
Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean (Luxembourg)
Temporäre Kunsthalle Berlin (Berlin)
BFI Southbank (London)
»2007 » MUSAC ? Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León (León)
White Cube (London)
Prix International d’Art Contemporain 2007 (Monaco)
Vox Contemporary Image (Montréal)
»2006 » Konstmuseum Uppsala (Uppsala)
Baltic Centre for Contemporary Art (Gateshead)
Hellenic American Union (Athènes)
Kukje Gallery (Seoul)
Bawag Foundation (Vienna)
»2005 » Castello di Rivoli (Turin)
Palais de Tokyo (Paris)
White Cube (Londres)
Sonnabend Gallery (New York)
Edith-Russ-Haus für Medienkunst (Oldenburg)
Mercer Union, A Centre for Contemporary Art (Toronto)
Bob Marley Museum (Kingston)
Das Schiff (Basel)
»2004 » Sonnabend Gallery (New York)
Moderna Museet (Stockholm)
FACT / Foundation for Art & Creative Technology (Liverpool)
Tokyo Wonder Site (Tokyo)
Galleri Roger Björkholmen (Stockholm)
»2003 » Modern Art Oxford (Oxford)
Galerie Max Hetzler (Berlin)
aspreyjacques (Londres)
De Beeldbank (Eindhoven)
Goethe Institute (Zagreb)
»2002 » Artpace San Antonio (Texas)
INOVA Institute of Visual Arts (Milwaukee)
Künstlerhaus Bethanien (Berlin)
Museum Folkwang / RWE-Turm (Essen)
Miami Basel Statements (Miami)
»2001 » De Appel Foundation (Amsterdam)
O.K Center for Contemporary Art Upper Austria (Linz)
Kunstverein St. Gallen Kunstmuseum (St. Gallen)
Galerie Johnen & Schöttle (Cologne)
Galleri Roger Björkholmen (Stockholm)
Galeria João Graça (Lisbonne)
Galleria Francesca Kaufmann (Milan)
»2000 » Centre d’Art Contemporain Genève (Genève)
New Museum of Contemporary Art (New York)
Galerie Art + Public (Genève)
Galerie Rüdiger Schöttle (Munich)
Galleria Francesca Kaufmann (Milan)
Chicago Project Room (Chicago)
Künstlerhaus Schloss Wiepersdorf (Wiepersdorf)
»1999 » Galerie Rüdiger Schöttle (Munich)
Galleri Roger Björkholmen (Stockholm)
»1998 » Galerie Johnen & Schöttle (Cologne)
Sala Mendoza (Caracas)
Chicago Project Room (Chicago)
Galleri Roger Björkholmen (Stockholm)
»1997 » Craig Krull Gallery (Los Angeles)
Silverstein Gallery (New York)
Galerie Rüdiger Schöttle (Munich)
»1996 » The Space Gallery – The Rainbow Show (Johannesburg)
»1995 » Cochrane Woods Art Center – Tourist Works (Chicago)
»1994 » Institute of Contemporary Art – Serial Corpses (Johannesburg)
Quelques expositions collectives
»2010 »
Tate Liverpool ? Afro Modern: Journeys through the Black Atlantic ? Liverpool
Edith Russ Medienhaus ? Culture(s) of Copy ? Oldenburg
Gwangju Museum of Art ? The Flower of May ? Gwangju
»2009 »
Sundance Film Festival ? New Frontier ? Park City
Smith College Museum of Art ? Video Portraits ? Northampton
Arts Space Wodonga ? Artists vs Hollywood ? Wodonga
»2008 »
Galerie Johnen & Schöttle ? We Are Stardust, We Are Golden ? Cologne
Overgaden / Institut for Samtidskunst ? Unclassifiable ? Copenhagen
Kunstmuseum St. Gallen ? Ladies Only! ? St. Gallen
Plus d’expositions de groupe de Candice Breitz [http://www.candicebreitz.net/pdf/Biography.pdf ici]
Artistes similaires
Candice Breitz rejoint la lignée de ces artistes intrigués par le pouvoir des médias, qui recoupent et détournent les images pour en changer le sens et pour mettre en avant leur impact sur la société. [http://www.evene.fr/celebre/biographie/francesco-vezzoli-53447.php Francesco Vezzoli], [http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Huyghe Pierre Huyghe], [http://www.lesartistescontemporains.com/Artistes/gallagher.html Ellen Gallagher], [http://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Gordon Douglas Gordon] ou encore [http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Parreno Philippe Parreno], autant d’artistes dont Candice Breitz s’est appropriée la démarche.
Bibliographie
Monographies
2010
Enwezor, Okwui (essay). Candice Breitz: The Scripted Life. (Bregenz: Kunsthaus Bregenz, 2010) exhibition catalogue.
2009
Burke, Gregory (editor). Candice Breitz: Same Same. (Toronto: The Power Plant Toronto, 2009) exhibition catalogue.
2008
Allen, Jennifer (essay). Candice Breitz / Inner + Outer Space. (Berlin: Temporäre Kunsthalle Berlin, 2008) exhibition catalogue.
Holm, Michael Juul (editor). Candice Breitz: Louisiana Contemporary. (Humlebæk: Louisiana Museum of Modern Art, 2008) exhibition catalogue.
2007
Demos, T.J. (essay). Mother + Father / Monuments. (Monaco: Fondation Prince Pierre de Monaco ? 41e Prix International d’Art Contemporain, 2007) exhibition catalogue.
Zaya, Octavio (editor). Candice Breitz: Multiple Exposure. (Barcelona + León: ACTAR + MUSAC ? Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León, 2007).
2006
Kintisch, Christine (editor). Candice Breitz: Working Class Hero. (Vienna: Bawag Foundation, 2006) exhibition catalogue.
Lange, Christy (interview). Candice Breitz. (Seoul: Kukje Gallery, 2006) exhibition catalogue.
Potamianou, Artemis (editor). Candice Breitz. (Athens: Hellenic American Union, 2006) exhibition catalogue.
2005
Beccaria, Marcella (editor). Candice Breitz. (Rivoli-Torino: Castello di Rivoli, 2005) exhibition catalogue.
Himmelsbach, Sabine and von Sydow, Paula (editors). Candice Breitz: Mother. (Frankfurt: Revolver Archiv für Aktuelle Kunst, 2005) exhibition catalogue.
Neri, Louise (editor). Candice Breitz. (London: White Cube, 2005) exhibition catalogue published by Jay Jopling/White Cube, Francesca Kaufmann and Sonnabend Gallery.
2003
Cotter, Suzanne (editor). Candice Breitz: Re-Animations. (Oxford: Modern Art Oxford, 2003) exhibition catalogue.
2002
Tannert, Christoph (editor). Candice Breitz: Alien (Ten Songs from Beyond). (Essen: Museum Folkwang im RWE Turm, 2002) exhibition catalogue.
2001
Sturm, Martin and Plöchl, Renate (editors). Candice Breitz: Cuttings. (Linz: O.K Center for Contemporary Art Upper Austria, 2001) exhibition catalogue.
Quelques ouvrages de référence
Fineberg, Jonathan. Art Since 1940: Stategies of Being. (Upper Saddle River: Prentice Hall, 2010) p. 524-525.
Olivares, Rosa. 100 Videoartists. (Madrid: Exit Publications, 2010) pp. 114-115
Williamson, Sue. South African Art Now. (New York: Harper Collins Publishers, 2010) pp. 258-261.
Belting, Hans et al. The Global Art World. (Ostfildern: Hatje Cantz, 2009) p. 343.
Cesci, Mario (editor). Future Images. (Milan: Motta Cultura, 2009) pp. 56-57.
Coulter-Smith, Graham. Deconstruyendo las instalaciones – Deconstructing Installation Art. (Madrid: Brumaria A.C., 2009) pp. 170-17
Source
* http://candicebreitz.net/
* http://jfcd.wordpress.com/2007/09/15/candice-breitz/
* http://pacotilleuses.wordpress.com/miami/textes-et-documents/basel-art-fair/
* http://www.artnet.com/Galleries/Artists_detail.asp’G=&gid=139120&which=&aid=423842454
* http://www.palaisdetokyo.com/index2002.php’npage=fr/prog/expo/breitz.html
* http://www.actuphoto.com/photographes/profil/candice-breitz-2148.html
* http://weblogart.blogspot.com/2008/01/candice-breitz.html
* http://www.pointligneplan.com/candice-breitz–images-infectees
* http://www.photosapiens.com/Photographies-de-Candice-Breitz.html
* http://arts.fluctuat.net/blog/28263-candice-breitz-et-la-fan-attitude-a-avignon.html
* http://jobing.typepad.fr/philippetarabon/2008/03/candice-breitz.html
* http://www.mudam.lu/fr/le-musee/la-collection/candice-breitz/
* http://www.jeuneafrique.com/Article/ARCH-LIN29065troisztierb0.xml/
*http://www.liberation.fr/culture/010177789-l-epiphanie-des-fans-selon-candice-breitz
* http://octav.over-blog.com/article-19496116.html
Plus de bibliographies de Candice Breitz [http://www.candicebreitz.net/pdf/Bibliography.pdf%20 ici]
Liens
Site officiel : http://www.candicebreitz.net/
Facebook : http://www.facebook.com/candicebreitz
Plateforme Vimeo : http://vimeo.com/candicebreitz/videos