Clement Dumais

Arte video night 4 (2012) :

3 focus sur des artistes aux parcours atypiques :
– Ali Kazma
– Rodolphe Von Gombergh
– Yann Kersalé

J’ai choisi le radiologue Rodolphe Gombergh (de son nom d’artiste Rodolphe von Gombergh ou RvG) qui est un personnage tintinesque qui a eu l’idée brillante de transformer son appareillage scientifique sophistiqué en outil de création plastique.

Sublimer l’homme ? et surtout la femme, grâce aux nouvelles technologies scientifiques passant aux rayons, scanner, ultrasons ou IRM des objets, des sculptures ou des humains. Il en révèle les entrailles en trois dimensions et en couleurs mordorées, à travers lesquelles on voyage comme dans des palais féeriques.

Rodolphe Gombergh entre dans les corps, les découpe, les colore pour mieux rendre l’invisible, visible. Père du « Visual Life Art », il exalte l’être humain, au c’ur de son exposition intitulée « Le Péché original ».

« La réalité virtuelle » ou « la réalité augmentée », « l’art génératif » ou encore « l’art interactif », autant de déclinaisons possibles pour designer « l’art virtuel » . Cette forme d’art nouveau est à la croisée des chemins de l’informatique, de la technologie ou encore du graphisme.
Rodolphe von Gombergh est parmi les plus médiatiques de la discipline, il créer son propre univers et révéler ses secrets dans l’art de la trans-apparence.

Dès les prémisses de l’imagerie médicale, il se passionne pour la discipline et, fort d’une équipe de recherche et développement, contribue à l’explosion de l’imagerie médicale moderne. Les procédés utilisés permettent de modéliser le corps humain en faisant apparaître les organes comme transparents. Cet explorateur des corps eut l’occasion d’exposer ses premières images médicales au musée Beaubourg.

Visite de musée :

__Performance et exposition aux Beaux Arts de Montpellier (11 Octobre 2012) dans le cadre du festival « Sonorités ».__

__Visite de Pierresvives et conférence de son architecte.__

__Musée d’Art Contemporain du Val de Marne (26 Octobre 2012).__

Exposition « Vivement demain ».
Une nouvelle exposition du musée d’art contemporain du Val-de-Marne avec une sélection d’œuvres de sa collection,
à partir du 10 mars 2012.

Alexia Fabre, Conservateur en chef, mise sur la couleur et les toutes nouvelles acquisitions du musée, ainsi que sur deux invitations lancées à Annette Messager et Kader Attia.
Au travers des propositions d’une cinquantaine d’artistes, c’est une incantation à l’avenir qui est ici proposée.

Sous le titre de « Vivement demain », l’exposition peut se lire au travers de quatre axes :

– L’univers dans lequel nous vivons, qui fait surgir la marge pour exister, s’inventer ; avec des pièces de Valérie Jouve, Anri Sala, Thierry Fontaine’

– Les utopies, urbaines ou politiques, avec des oeuvres d’Alain Bublex, Kader Attia’

– La question de l’enfance et ce qu’elle suscite comme espoirs en l’avenir, illustrée par Sarkis, Françoise Pétrovitch, Anri sala’

– Celle de la Nature avec notamment l’oeuvre de Pierre Huyghe, Streamside Day, qui cristallise ce « Parcours #5 » en questionnant le vivre ensemble et les liens sur lesquels on bâtit une communauté : de quoi nourrir nos interrogations sur le devenir de notre société !

Et selon que l’on soit de nature optimiste ou plus enclin au désenchantement, chacun pourra mettre dans ce « Vivement demain » la tonalité qui lui chante, selon son humeur.
De nombreuses œuvres composent tout l’espace du musée.

Les quatre axes du musée permettent une diversité et un changement d’univers du tout au tout.

3 œuvres ont particulièrement attiré mon attention :

– « La belle hypothèse » de Delphine Coindet (2003).
Des projecteurs tricolores accentuent l’ambiance assez calme qui y règne. La luminosité très faible et la couleur violette omniprésente rajoute un effet surréel à cette construction en métal et PVC.

– « La révolution à l’envers » de Gilles Barbier (2007).
3 personnes sont suspendues par les pieds au plafond.
Les 3 personnes sont en faites des répliques grandeur nature en cire. Ce que j’ai trouvé de fascinant c’est la fabrication de cette œuvre. Les personnages sont représentés grandeur nature en cire, mais leurs poils, cheveux, etc .., eux sont réelles.

La ressemblance avec de vrais humains est flagrante et il faut vraiment s’approcher pour remarquer qu’ils sont en cires.

– « L’arbre et le lierre » de Pierre Malphettes (2010).
Une gigantesque photo de 3 mètres sur 3 représentant un arbre artificiel composé de planches de bois avec sur lui des néons et des câbles électriques verts.

Cet aspect très graphique mélange technologie, urbain et nature. Le lierre parasite, représenté par les câbles et les néons, accentue quelque part le coté parasite de la ville et de sa technologie.

Deuxième projet :

« Datamoshing – Expérience 1. »

Une vanité est une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l’existence terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d’importance. Très répandu à l’époque baroque, particulièrement en Hollande, ce thème de la vanité s’étend à des représentations picturales comprenant aussi des personnages vivants comme Les Ambassadeurs d’Holbein.

https://vimeo.com/55714844