Concepts et vocabulaire de l’écologie

Introduction

Le terme «écologie» renvoie, dans son acception littéraire, à la relation entretenue entre des être vivants et le milieux auquel ils appartiennent. L »écologie correspond à l’étude des interactions entre espèces vivantes et milieu naturel d’appartenance.

La forte utilisation médiatique et politique de ce terme depuis les années 70 en particulier, a tendance à le rendre flou et à le transformer en concept modulable, qui souvent s’associe à «réchauffement climatique», ou encore «développement durable», par exemple. Ceci nous fait oublier que le propre de l’écologie est bien de s’intéresser à l’ensemble des interactions possibles qui peuvent porter atteinte à un milieu, modifier les conditions d’existence d’un être vivant.

Les problématiques complexes qui sont posées à l’humanité contemporaine sont absentes de l’éducation nationale. Pourtant, le milieu scientifique est toujours davantage unanime depuis 40 ans sur les désagréments liés à l’impact environnemental de l’homme et qui à terme se retournera contre lui.

Pour bien cerner ces problématiques, il est primordial de connaître les différentes interactions sus-nommées, mais aussi les acteurs et les forces en présence qui touchent au domaine environnemental, que nous tenterons de développer synthétiquement dans ce glossaire de l’écologie.

Glossaire de l’écologie

ADEME

L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie ([http://www2.ademe.fr ADEME]) est un établissement public qui a en charge de soutenir des projets (privés ou publics) visant à promouvoir la qualité de l’environnement (énergie, air, déchets …), à travers des expertises ou des aides financières principalement.

Agenda 21

Programme d’actions fixé par le Sommet de la Terre de Rio en 1992 visant à relever plusieurs défis environnementaux pour le XXIème siècle. Ce concept est repris aujourd’hui à toutes échelles (collectivités locales, une entreprise …) pour élaborer certaines règles, certains comportements et/ou aménagements. Voir [http://www.agenda21france.org/ Agenda21France] et [http://www.agora21.org/ Agora21]

Agriculture Biologique

Type d’agriculture qui a pour objectif de produire sans dégrader l’environnement. Elle est régie par le contrôle d’organismes reconnus du Ministère Français de l’Agriculture depuis 1985. Ainsi, des laboratoires vérifient l’absence d’une liste de produits (pesticides et conservateurs chimiques, OGMs…) avant de délivrer le label Agriculture Biologique. Voir [http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture_biologique l’article de wikipédia], [http://www.biofinesse.com/ Biofinesse]

Air

Les progrès techniques nous permettent aujourd’hui de mesurer la qualité, la pureté de l’air avec une certaine précision. L’activité humaine la dégrade largement, surtout à cause des véhicules motorisés et de l’industrie. La pollution de l’air se manifeste différemment selon l’échelle géographique et le temps que l’on considère. Le niveau local est souvent concerné par des pollutions d’ozone ou de vapeurs toxiques qui induisent des problèmes respiratoires et des cancers. Au niveau global, la pollution atmosphérique surtout caractérisée par les émissions de CO2 (combustion du pétrole, du charbon…) accroît l’effet de serre et donc un réchauffement global, couramment appelé «réchauffement climatique». Voir [http://www.air-lr.asso.fr/ Air Languedoc]

Alimentation

En parallèle des problématiques environnementales s’est développé un fort intérêt pour la diététique. En effet, il existe un lien direct entre la nourriture saine et l’écologie. Les pesticides et conservateurs chimiques utilisés pour une meilleure productivité polluent à la fois les sols, l’eau, et notre organisme quand nous consommons des produits issus de leurs traitements. De même, la viande en général et bovine en particulier, est source de pollutions des eaux (par les antibiotiques que l’on donne aux bêtes) de déforestation (pour accroître la surface des pâturages), de pollution atmosphérique (rejet de méthane), de gaspillage (il faut 7kg de céréales pour produire 1kg de boeuf), et enfin, de nocivité pour l’organisme telle qu’on la consomme dans les pays occidentaux.
Ainsi, ce que nous choisissons de mettre dans notre corps est corrélé à un soucis environnemental. Mais l’alimentation bio reste souvent onéreuse comparée à l’alimentation industrielle. Cette dernière continue de contenir des substances toxiques (cancérigènes, allergènes, stérilisantes…) que l’on connait, sans être pour autant réglementée en fonction.

AlternativeTechnology

AntiNucleaire

Antiproductivisme


L’antiproductivisme est un mouvement qui s’oppose à l’aspect productiviste du capitalisme. L’idéologie capitaliste promeut une consommation effrénée pour une production effrénée. Ceci implique l’exploitation toujours croissante des ressources naturelles. Finalement, cette logique participe d’un fantasme de l’infini des ressources naturelles dans un monde fini, et ne peut donc nullement être compatible avec un développement durable.
En plus de cette contradiction, les antiproductivistes critiquent la pollution environnementale intrinsèque au fonctionnement du capitalisme. Il est prouvé qu’à toute production, une pollution est consubstantielle.
Au delà de ces considérations, l’antiproductivisme rejoint la thèse selon laquelle le capitalisme cause également des troubles sociaux, notamment par la précarisation du travail qu’il impose pour ses objectifs de flexibilité, performance, productivité, «compétitivité», etc…
Le journal du [http://www.lesarkophage.com/ Sarkophage] véhicule, entre autre, ces opinions d’antiproductivisme.
Mais cette thèse est une facette de la plupart des idées s’opposant globalement à la logique capitaliste: anticapitalistes, objecteurs de croissance…

ArchitectureEcologique

L’architecture écologique a pour objet la construction de bâtis durables, ce qui implique plusieurs critères:
*Le choix des matériaux de construction sont primordiaux: leur production est plus ou moins polluante, leur durée de vie est variable, ainsi que leur capacité à être recyclés.
*L’isolation thermique est peut-être le domaine le plus important à l’heure actuelle. Le gaspillage massif d’énergie dû à une mauvaise isolation concerne la plupart des bâtiments anciens.
*L’orientation du bâti influe considérablement sur l’architecture écologique.

*Le système de chauffage, et a fortiori l’apport énergétique du bâti est également un paramètre majeur: photovoltaïque, éolien, chauffe-eau solaire sont des technologies qui peuvent permettre une consommation nulle d’énergie. Mais certaines comme l’éolienne sont critiquées car peu productives par rapport à leur coût de production et de fonctionnement. Aussi, elles ne sont pas une solution durable en l’état actuel des choses, car non généralisables.

Atmosphère

L’atmosphère est composée à 78% en azote, à 21% en oxygène, le reste en eau (vapeurs), gaz rares, poussières. Elle protège la vie sur Terre grâce au fait qu’elle filtre les flux d’énergie, notamment par l'[http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre effet de serre].

Biodiversité

La biodiversité désigne l’ensemble des espèces vivantes sur Terre. On sait aujourd’hui qu’elle éprouve une perte notable, due à l’activité humaine (étalement urbain qui fracture des écosystèmes, pollutions diverses, déforestation…) et que le réchauffement climatique accélérera amplement. Elle est souvent placée en second plan dans les problématiques environnementales. Pourtant, sa conservation est à plusieurs égards indispensable pour la survie de l’homme. En 1998, on recense environ 1,5 million d’espèces, et on estime que leur nombre total varie de 5 à 10 millions. Elle se concentre à 50% en forêt tropicale, et environ un quart des médicaments sont fabriqués à base de plantes. Elle est la seule arme naturelle contre les épidémies, elle contribue à réguler le climat, etc…
La perte de biodiversité s’accélère depuis plusieurs décennies, et ce de manière exponentielle quand des écosystèmes ou chaînes alimentaires sont brisés.

JoseBove

Catastrophe naturelle

Il existe plusieurs types de catastrophes naturelles: inondations, tempêtes, séismes, éruptions volcaniques, ouragans, sont les plus courants. Le nombre de catastrophes naturelles et de victimes ont fait l’objet d’une croissance vertigineuse depuis quelques décennies. Cette dernière décennie, le nombre annuel moyen de victimes est d’environ 75000 dans le monde. Et les dégâts matériels représentent des fortunes (50 milliards d’euros en 2009). Le réchauffement climatique accroît les catastrophes qui y sont liées: les ouragans, les inondations, les sécheresses, les épidémies, représentent environ la moitié des dégâts totaux en 2009.
Aussi, ces catastrophes sont incomparablement plus meurtrières chez les pays pauvres, pour les raisons de précarité sanitaire, alimentaire et technique que l’ont connait.

Catastrophe industrielle

L’industrie, chimique en particulier, donne lieu chaque année à des catastrophes dites industrielles telles que des explosions ou des rejets massifs de produits toxiques. Il s’ensuit des décès, de nombreuses maladies, des conséquences graves pour l’environnement local et global. Chaque pays a sa propre règlementation. En Europe, la directive [http://fr.wikipedia.org/wiki/SEVESO SEVESO] vise à encadrer le risque industriel par un classement des industries dangereuses et un zonage autour de celles-ci. Mais certains pays, comme la Russie, sont peu regardants des dégâts industriels nombreux et difficilement quantifiables chez eux.

ChipkoArbres

Commerce équitable

Le commerce équitable a été défini comme suit par quatre des plus grandes structures internationales qui font sa promotion (FLO, IFAT, NEWS, EFTA):
 » »Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel.(Voir [http://www.artisansdumonde.org/commerce-equitable.htm le site des Artisans du Monde])
Ainsi, le commerce équitable se veut redéfinir les rapports entre producteurs des pays du sud et distributeurs des pays riches, avec une éthique sociale, des prix négociés entre eux et la prise en compte des coûts environnementaux.

DechetS

«Est un déchet tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon.» nous indique l’article L 541-1 du Code de l’environnement.
Il existe plusieurs types de déchets. Surtout, 83% des déchets sont issus des travaux publics et de l’agriculture.

On prévoit en Europe un accroissement du poids de nos déchets d’environ 50% en 25 ans., si nos modes de production, de consommation et de recyclage restent identiques, selon le site de

En France, le poids de déchets par habitant (370kg/an) est presque deux fois supérieur à celui des années 60 et ne cesse de croître. Toujours selon le site notre-planète (dans son article [http://www.notre-planete.info/actualites/actu_226_trop_dechets_France.php Bien trop de déchets en France]], on prévoit une saturation vers 2010 des installations dans la plupart des départements. Les français consomment toujours trop d’emballages, qui représentent 30% du poids et 50% du volume de nos poubelles.
La culture du tout-jetable liée à l’esprit de consommation, ainsi que la faible action de l’État et des pouvoirs publics en la matière, reflètent l’incompatibilité entre nos modes de vie et un développement réellement durable.

Décroissance

La décroissance est un mouvement qui s’est construit, tout comme le mouvement anti-productiviste, en réaction au caractère insatiable du culte de la croissance infinie dans la société capitaliste. En effet, un pays est dit développé s’il possède une forte croissance constante de son PIB, c’est à dire sa production totale. C’est donc une production exponentielle (toujours plus croissante) qui fait un pays riche, concurrentiel, une économie performante et compétitive. Or il est prouvé que la production est consubstantielle à la pollution: les statistiques montrent qu’à toute production est liée une pollution, et la perte de ressources naturelles, qui sont limitées. Mais c’est aussi des logiques de flexibilités qui créent une précarité du travail (temps partiels, CDD, abus et harcèlement, licenciements…).
Contre cette démarche du culte de la croissance, les objecteurs de croissance (ou partisans de la décroissance), prônent une société plus sobre, où la richesse n’est pas définie par la simple croissance de la production, et suggèrent de faire décroître la production de tout ce qui pollue et n’est pas tant nécessaire.
Ce mouvement, initialement marginal et considéré comme absurde, fait de plus en plus d’adeptes depuis peu.
Aussi, il existe le journal [http://www.ladecroissance.net/ La Décroissance], publié par [http://www.casseursdepub.org/ Casseurs de Pub], qui se veut transmettre les idées s’attachant à ce mouvement. Il en est de même pour l'[http://www.decroissance.org/ Institut d’Etudes Economiques et Sociales pour la Décroissance Soutenable]

Déforestation

La déforestation est un processus particulièrement massif et dramatique depuis environ trois décennies: selon le World Resources Institute, 80% de la couverture forestière mondiale originelle a été abattue ou dégradée, essentiellement au cours des 30 dernières années. C’est entre 10 et 20 millions d’hectares défrichés par an ces dernières années. Ce processus concerne principalement la forêt tropicale, qui concentre environ la moitié de la biodiversité mondiale.
La déforestation est principalement due aux phénomènes suivants:
*des coupes massives dites « à blanc » pour extraire des bois exotiques, bois rares et choyés dans les pays riches. Dans ce type de coupe, on rase une parcelle et on récupère ensuite ce qui est intéressant. Souvent, on rase aussi le chemin pour accéder à cette parcelle, au c’ur d’une forêt.
*la création de surfaces d’agriculture et d’élevage (soja et autres céréales, bétail) en Amérique Latine, vastes zones de forêt défrichées pour permettre ces cultures intensives, qui servent généralement à nourrir le bétail ou produire des carburants à destination des pays du Nord.
*les paysans y pratiquent la culture sur brûlis: incendie volontaire d’une zone pour en faire un champ de culture, qui par ailleurs rend une terre peu fertile et oblige ces paysans à répéter le processus ailleurs tous les 2-3 ans.

Le rythme de régénération naturelle de la forêt tropicale est incomparablement inférieur à cette déforestation ravageuse.
Pourtant, la Forêt Tropicale, outre son aspect vital pour l’homme en terme de biodiversité, renferme 40% du carbone terrestre, CO2 qui se dégage dans l’atmosphère aussitôt qu’on rase les arbres, et accentue l’effet de serre.
De plus, l’écosystème qu’elle entretient rend sa terre fertile. Mais une fois défrichées, ces zones à ciel ouvert laissent les sols à une érosion maximale qui rend la terre très vite improductive.

Développement durable

Le rapport [http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Brundtland Brundtland], en 1987, définissait le Développement Durable de la sorte:
: « un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »
Le développement durable est un concept peu précis car utilisé dorénavant par tous les bords politiques. Il donne une ligne directrice suffisamment abstraite et théorique pour être soutenu par tous, mais dont l’adaptation pratique varie d’un extrême à l’autre.
La question n’est plus de savoir s’il faut un développement qui respecte les générations futures, mais de quel développement s’agit-il.

EaU
L’eau est la première ressource dont l’être humain a besoin pour survivre. Néanmoins, elle est naturellement très inégalement répartie à la surface du globe. D’après les Nations Unies, 31 pays feraient actuellement face à des pénuries d’eau, plus d’un milliard de personnes manqueraient d’eau potable, et près de 3 milliards souffriraient d’un manque d’installations sanitaires. En 2025, avec 2,6 milliards supplémentaires d’individus, la demande totale en eaux serait supérieure de 56% aux réserves. Aussi, cette explosion démographique se fera principalement dans les cinq régions majoritairement touchées par les conflits liés à l’eau, soit celles de la mer d’Aral, du Gange, du Jourdain, du Nil, du Tigre et de l’Euphrate. De plus, alors que la concentration urbaine exacerbe les difficultés d’épuration, les Nations Unies prévoient pour 2030 une augmentation de 160% des citadins dans le monde.
Parallèlement, la consommation d’eau ne cesse d’augmenter. Les ménages en constituent 10% ; l’industrie 20 à 25%, et l’agriculture les 65 à 70% restants.
Cette surexploitation s’accompagne de fortes pollutions des cours d’eaux qui causent une perte importante de biodiversité.
Elle est très adaptée à la [http://fr.wikipedia.org/wiki/Trag%C3%A9die_des_biens_communs Tragédie des Biens Communs] développée initialement par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Garrett_Hardin Garrett Hardin], qui explique comment la multiplication d’intérêts individuels peut nuire à une ressource « commune », qui n’a pas de propriétaire bien défini.
Tous les conflits actuels liés à l’eau montrent l’extrême nécessité d’une coopération systématique entre régions concernées pour le partage responsable de cette précieuse ressource.

EcoDesign

Écologie

L' »Economie domestique de la maison Terre » (selon Friedel) est née en 1886, d’abord comme branche de la biologie qu’elle a ensuite englobée. Le biologise Ernest Haeckel (1834-1919) l’a défini comme « la science des relations entre les êtres vivants et le monde qui les entoure ».

Ecotaxe

Système fiscal qui met en œuvre le principe pollueur payeur. (une partie du prix du produit ou d’un service servira à réparer les nuisances et dégâts sur l’environnement induits par la fabrication, le transport, l’utilisation et la fin de vie du produit ou service.

Eco-système

L’éco-système est un ensemble dans lequel interagissent le biotope (le milieu naturel) et la biocénose (les organismes vivants qui en font partie). Il peut varier selon l’échelle choisie. On peut parler d’éco-système aquatique, mais aussi considérer la planète Terre comme un vaste éco-système, selon ce que l’on veut décrire ou étudier.
Il représente donc un certain nombre d’éléments qui donnent une cohérence permettant de faire perdurer la vie dans un certain milieu. Toute pollution perturbe l’éco-système local, parfois global dans le cas du réchauffement climatique.
Mais des aménagements non polluants a priori peuvent violemment perturber un éco-système: la construction d’une route en milieu rural peut fracturer en deux un éco-système et l’altérer plus ou moins.

Efficience

L’efficience est un anglicisme (de efficiency) qui décrit l’aptitude à fournir le meilleur rendement. On parle beaucoup d’efficience énergétique pour parler d’une technologie ou un lieu, qui consomme peu d’énergie par rapport à son prix et sa quantité.

Empreinte écologique

L’empreinte écologique est une notion apparue au Sommet de la Terre de Rio en 1992. Elle est un calcul qui estime la surface nécessaire en hectare à un mode de vie en particulier, c’est à dire la pression qu’exerce ce mode de vie sur l’environnement, la régénération naturelle. Ainsi, on peut calculer l’empreinte écologique d’un français moyen (ou même sa propre empreinte personnelle!), ou d’un africain moyen, par exemple.
On considère qu’avec 6 milliards d’individus, 1,5ha par personne est disponible pour la survie durable de l’espèce. Or l’humain moyen a une empreinte écologique de 2,5ha en 2000. Un américain a une empreinte d’environ 10ha.
Sachant qu’il y aura 9 milliards, peut-être 10, d’individus sur Terre en 2050, l’empreinte écologique est un outil, indicateur intéressant pour résumer en chiffre la surexploitation de ressources naturelles par l’homme.

Énergie

Selon le type, les énergies peuvent être très polluantes et non renouvelables. Elles sont responsables des émissions de gaz à effet de serre qui entrainent un réchauffement climatique continu. N’étant pas infinies, certaines sont en train de disparaître, notamment le pétrole qui aujourd’hui est une des principales source d’énergie.
Face à cela l’homme a développé les énergies dites renouvelables, et moins polluantes a priori, telles que les [http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_solaire énergies solaires], [http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_%C3%A9olienne éoliennes], [http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_hydro%C3%A9lectrique hydrauliques]. Cependant, elles demeurent toujours sujet de controverses quant à leur réel impact sur l’environnement.
L'[http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_nucl%C3%A9aire énergie nucléaire], par exemple, fait l’objet de nombreuses polémiques (A ce sujet consulter [http://www.sortirdunucleaire.org/ Sortir Du Nucléaire]. Présentée comme une énergie verte, car rejetant très peu de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, elle contribue aujourd’hui à près de 80 % de la production électrique du pays. Cependant le nucléaire a beaucoup de défauts, notamment:
* la gestion des déchets radio-actifs produits est très complexe.
* des risques d’accidents très graves (si l’énergie n’est plus maîtrisée).
* la prolifération et la détention de cette dernière entre les mains de personnes non responsables peut avoir pour conséquence un terrorisme nucléaire.

Environnement

Au sens large, et étymologiquement, notre Environnement est ce qui nous entoure. Les chercheurs et économistes du développement durable s’intéressent de plus en plus aux aspects fonctionnels de l’environnement. L’environnement, plutôt que le milieu de vie physique de l’homme est alors interprété comme la «résultante de la relation évolutive entre les sociétés humaines et la nature qui les entoure», comme la résultante de l’activité des organismes qui modifient le milieu par le biais d’inter-relations complexes où s’expriment pressions de sélection, de co-évolution, jeux de symbioses, de concurrence et de boucles de rétroactions complexes dont la plupart ne sont pas encore comprises (voir aussi Biosphère, Eco-système, Nature). De plus en plus, les facteurs climatiques et de milieu apparaissent eux-mêmes rétroactivement contrôlés par le Vivant. Le système planète-populations est une autre manière de définir notre environnement.

Étude d’impact

L’étude d’impact du Code de l’Environnement est une étape obligatoire de certains projets d’aménagement (les plus importants). Elle analyse l’impact du projet et propose des mesures conservatoires ou compensatoires. Elle comporte un état initial, une analyse des effets directs et différés, temporaires ou permanents, les raisons pour lesquelles le projet a été retenu, les mesures réductrices et compensatoires et une analyse des méthodes utilisées pour évaluer l’impact sur l’environnement.

FinanceSolidaire

Gestion concertée et gestion intégrée

Information

Infrastructures naturelles

Internalisation des coûts environnementaux

Juste compensation

Lobby

OgM

Luttes environnementales

Principe de précaution

Produits toxiques

Publicité

Rio, Sommet de la Terre

Solidarité

TourismeSolidaire

UrbanismeParticipatif

VilleenTransition

Sujet en travail – corinne Salver

Transports

VelO