Marie-Ange Guilleminot

Marie-Ange Guilleminot est une artiste française qui naît en 1960 à Saint-Germain-en-Laye . Elle réalise des performances, des vidéos et des objets liés au corps. Ces œuvres s’inscrivent dans la suite de la recherche effectuée dans les années 1970 sur l’art corporel. D’après elle le corps est le lien de tous les échanges autant symboliques que physiques mais aussi de tous les contacts avec l’autre et le monde.
Grâce aux vêtements et objets qu’elle confectionne elle pose la question de l’identité corporelle. Au départ c’était son propre corps qui était mis en scène de manière colorée, talqué, protégé ou exhibé par une seconde peau. Elle utilise son corps et le transforme de manière à déranger la notion d’identité et d’image de soi.
Ainsi munie de ce qu’elle appelle son Chapeau-Vie, le nom d’une de ses performances, elle effectue plusieurs représentations dans plusieurs villes du monde en 1994, transformant cette robe en camisole, sac de couchage ou autre. Le Chapeau-Vie est alors reproduit en plusieurs exemplaires et est donné à certains de ces amis pour en explorer toutes les utilisations possibles. Le Chapeau-Vie est en fait un tube de lycra enroulé sur lui-même. On peut entre autres en faire un pull, une robe ou un couvre-chef.

Les démonstrations de cette performance qui ont eu lieu à Jérusalem ou Venise ont été réglé rigoureusement. La gestuelle qui est présentée lors de cette performance se doit d’être énigmatique et solennelle, elle cherche à présenter à l’aide de ce fameux Chapeau-Vie un langage archétypal du corps. Les lieux où se déroule cette performance ont été choisi pour leur grande charge symbolique. A Jérusalem la démonstration est assimilée à un rite religieux, à Venise elle prend les traits d’une parade amoureuse et dans la salle d’art précolombien l’artiste est figée dans la posture d’une statue mimant les postures de celles qui sont entreposées près d’elle.
Marie-Ange Guilleminot s’est aussi essayée dans la diffusion d’éditions d’artistes en 1997 en occupant un quai de la Seine à Paris une boîte de bouquiniste. Cette entreprise appelée « La Boîte du 25 bis » ou encore « La boîte volante ». (Le nom de boîte volante vient du fait qu’elle peut être transportée facilement.)
Elle manifeste l’idée d’investir l’espace public commun tels que le trottoir, la rue, mais aussi de se déplacer hors des espaces dévolus à l’exposition des œuvres d’art et de promouvoir certains artistes qu’elle apprécie et qu’elle veut accompagner dans leur travail, parmi eux se trouvent entre autres Daniel Buren, Gilles Clément, Jean-Luc Moulène,…

L’oeuvre :

Elle multiplie les médiums comme la sculpture, la vidéo, le stylisme (fabrication de robes), la performance : mise en scène de la relation entre son corps et des objets diverses.
Marie-Ange Guilleminot fabrique des vêtements et des objets pour inviter le spectateur à s’interroger sur son identité corporelle. Depuis très jeune elle utilise son propre corps comme matériau de travail, qu’elle met en scène pour exhiber ses différentes transformations à l’aide de peinture, d’habits, de talc, etc., afin de déranger la notion d’identité et l’image de soi.

-http://www.sevresciteceramique.fr/site.php’type=P&id=550 Oeuvres de Marie-Ange Guilleminot]]
– http://www.youtube.com/watch’v=RokOYgHvBCY Captation de la performance de l’artiste Marie-Ange Guilleminot dans le cadre de l’exposition « Contrepoint » au Musée du Louvre.]]
– http://www.dailymotion.com/video/x363u4_expo-elemento-guilleminot_news Performance et Entretien avec Marie-Ange Guilleminot]]

– http://www.ma-g.net/blog/ Le site de l’artiste]]