Pierre Henry

Pierre Henry naît le 9 décembre 1927, fils unique d’une famille dont le père médecin aurait aimé être compositeur. A son adolescence, il intègre le Conservatoire de Paris où il prend des cours de piano et percussions (avec Félix Passeronne), de composition (Nadia Boulanger), et d’harmonie (Olivier Messiaen).

Il y assimile toutes les connaissances de l’écriture classique de la musique et il compose quelques pièces, notamment de la musique de chambre, mais aussi des pièces pour clavecin ou percussions. Il commencera d’ailleurs une carrière de pianiste et percussionniste (Michel Chion lui trouve d’ailleurs un talent non négligeable qui est de trouver une rythmique avec n’importe quel type d’objets) qu’il abandonnera pour se consacrer tout entier à l’oeuvre pour laquelle il est tant célébré: la musique concrète.

Musique concrète ou musique abstraite

Depuis plusieurs années déjà, Schaeffer mène des expérimentations sonores dans un petit studio de la Radiodiffusion française se situant à Saint-Germain-des-Prés. En 1948, la découverte de sons immobilisés sur le sillon fermé d’un disque souple a marqué un tournant radical : des sons « purs ». La musique concrète, ce nouvel objet sonore, « ni son musical, ni bruit », Schaeffer l’a nommé « Musique concrète », soit une nouvelle façon de penser la musique en manipulant concrètement en studio des disques souples sur lesquels sont enregistrés des fragments sonores. Pierre Henry, consacra une bonne partie de sa vie dans la musique concrète, le contraire de la musique abstraite. La musique concrète c’est par exemple des enregistrements de son, provenant de l’environnement quotidien ou autre, pour ensuite les mixer, les mêler avec d’autres sons pour en faire une composition musicale. Henry a donc appris sur le tas, à détourner par exemple une radio décomposée pour la transformer en objet sonore, avec des Bidules comme Pierre Henry les surnommés. Ces bidules sont tout simplement des archétypes, des objets qui n’étaient pas destiné de base à faire ou produire de la musique.

La musique dite « concrète » se définit en opposition à la musique « abstraite ».Cette dernière est dénommée ainsi car le compositeur écrit de l’abstraction avant d’entendre la musique. L’écriture est en effet ce qui gère les musiques savantes occidentales depuis les XVII°/XVIII° s. Le compositeur écrit donc des notes, qui par définition ne donnent aucun son, et il n’écoutera son morceau, ses sons, sa musique, que lorsque les musiciens joueront sa partition. La musique abstraite part d’une idée, d’une abstraction, avant de recréer des sons. La musique concrète fait le chemin inverse. Il s’agit d’élire des sons, de les piocher dans l’environnement de la vie de tous les jours, dans l’expérience concrète, pour les manipuler, les « mélanger », et ainsi de recréer une rythmique, de la musique. Le créateur a besoin du son à toutes les étapes de la production: à la captation d’un son par un microphone; à l’enregistrement, au mixage et au traitement. Seul le moment de la composition nécessite de l’imagination et donc de l’abstraction. Ces sons peuvent être des bruits (portes qui grincent, par exemple), des sons instrumentaux détournés (les pianos arrangés que l’on trouve sous une autre forme chez John Cage), voire des oeuvres classiques du patrimoine (Wagner, Berlioz, Debussy, Monteverdi), ou bien encore des sons humains (chant, respiration, parole, sifflement) que Pierre Henry considérait comme le « creuset de la musique concrète ».

Musique électronique ou électroacoustique

La musique dont nous parlons se veut électroacoustique, pour des raisons techniques. « Electro » en raison du matériel utilisé pour la production: la captation nécessite un microphone, la copie des sons un magnétophone, etc. Et « acoustique » car la musique de Pierre Henry se différencie de la musique électronique, en ce sens qu’elle manipule des sons réels. D’où le terme, survenu dans la fin des années 1950, de musique électroacoustique. Michel Chion, musicologue et auteur de la monographie sur Pierre Henry, donne la définition suivante: « […] toute espèce de musique de sons fixes, quel que soit le support d’enregistrement, et quelles que soient les sources des sons (acoustiques , électroniques) ainsi que les opérations ayant abouti à l’oeuvre terminée. L’oeuvre de musique concrète consiste en un « enregistrement » sur des supports comme le disque, la bande magnétique, le disque compact, la mémoire informatique, etc. ».

Pierre Schaeffer et la musique électroacoustique

Pierre Henry arrive à ce style de musique après avoir fait la connaissance de Pierre Schaeffer, lui aussi intéressé par les sons. Les deux personnages se complèteront dans leurs ambitions respectives, dans la quête d’une redécouverte de la musique. Pierre Henry est alors, en 1949, percussionniste et pianiste du Conservatoire de Paris. Pierre Schaeffer, quant à lui, est, depuis 1936, ingénieur à la Radio Télévision Française (la RTF). Grand passionné de sons, il écrira en 1966 le Traité des objets musicaux. Sa théorie repose sur le fait qu’un objet sonore peut être coupé de sa source et que l’auditeur gagne ainsi en attention. Cette idée n’est pas neuve: Pythagore enseignait caché derrière un rideau de façon à ce que ses disciples ne soient pas distraits par son image. Des siècles plus tard, Xu Yi (compositrice de musique contemporaine et ancienne élève d’Olivier Messiaen) place son trompettiste hors de la vue des auditeurs, et le son se fait plus intense, plus précieux. Pierre Schaeffer suppose donc que le son peut révéler autre chose de lui-même lorsqu’il est écouté indépendamment de sa source naturelle, et d’autant plus quand il est isolé d’un avant et d’un après, ou qu’il est diffusé en boucle. On se rend d’autant plus compte de l’importance du rôle de Schaeffer dans l’émergence de cette musique quand on sait qu’on lui doit la création du Groupe de Recherche de Musique Concrète (le GRMC).

La complémentarité de Pierre Schaeffer et de Pierre Henry.

Malgré toutes ses théories, extrêmement précises et exigeantes, Pierre Schaeffer ne compose pas énormément, mais révèle plusieurs études fondatrices dans le domaine de la musique concrète. Certain diront que Pierre Schaeffer a repris des idées pré-existantes mais rares sont ceux qui ont élaboré des théories aussi approfondies et pointues. Toutes les expériences antécédentes étaient restées stériles et isolées. Ce ne serait pas mentir que dire de Pierre Schaeffer qu’il a donné de la consistance à la musique concrète en lui apportant réflexion et continuité. Il occupe donc une place toute particulière dans le futur groupe des musiciens du concret. En outre, il est ingénieur de formation, tandis que Pierre Henry vient du milieu de la musique savante. Les deux ambitions et les deux passés pourront se combiner et donner un duo efficace pour révéler le potentiel des sons, en tant qu’entité esthétique indépendante. Pierre Henry enflammé par cette passion des sons écrira, un mois après son embauche auprès de Shaeffer, un petit manifeste: Pour penser à une nouvelle musique. Il y affirme « Je crois que l’appareil enregistreur est actuellement le meilleur instrument du compositeur qui veut réellement créer par l’oreille et pour l’oreille ».

Leurs collaborations

En 1949, Pierre Henry se voit proposer de composer la musique d’un film intitulé Voir l’invisible. Les grossissements et autres manipulations de l’image et du temps donnent à voir autre chose des phénomènes naturels. A cette période, notre compositeur vient de découvrir les Concerts de bruits, toutes premières musiques de bruits que Pierre Schaeffer a composé un an plus tôt. Les deux hommes se rencontrent, Pierre Henry laisse sa place de musicien d’orchestre pour devenir l’assistant de Pierre Schaeffer, qui n’hésite pas à lui laisser d’importantes responsabilités. Leur collaboration les mènent à des oeuvres communes, mais aussi à des inventions pour réaliser ces oeuvres. Le plus net exemple serai celui de la Symphonie pour un homme seul (1950),pour laquelle il a fallu un potentiomètre. Le dispositif du concert mérite d’être expliqué. Des assistants font tourner des disques souples sur deux tourne-disques de lectures pendant que Schaeffer et Henry contrôlent le volume ainsi que la spatialisation du son. Grâce au potentiomètre, l’espace du son est maîtrisé, ce qui transforme la perception de l’auditeur et donc de la musique elle-même. Le public de ce concert restera marqué par cette expérience sonore, tant ceux qui l’apprécient que ceux qui s’en méfient. N’oublions pas que les fondateurs de la musique concrète prônent l’écoute de celle-ci dans un acousmonium, salle spécialement étudiée (acoustique, places et nombres d’enceintes, etc) pour recevoir de la musique électroacousmatique. Leur années communes sont marquée Leur travaux seront communs durant 10 ans.

La rupture des deux musiciens

En 1958, les deux personnages emblématiques de la musique électroacousmatique se séparent. Pierre Henry est licencié pour fautes professionnelles (indiscipline et négligence de ses obligations), auxquelles viennent s’ajouter des désaccords personnels et esthétiques avec son aîné. Pierre Henry se voit contraint de fonder un autre studio, qui sera le premier studio de musique électronique privé de France: l’APSOME, Application de Procédés Sonores de Musique Electroacoustique. Les deux complices finissent par trouver chacun leur voie. Pierre Henry aura beaucoup de succès avec ses oeuvres, tandis que Pierre Schaeffer se verre proposer, par le Conservatoire de Paris, une classe de musique fondamentale et appliquée à l’audio-visuel. On retrouvera parmi les élèves Michel Chion ou Jean-Michel Jarre.

Influences musicales

Pierre Henry n’aura pas de mal à trouver sa voie et son style, grâce aux multiples influences, musicales bien sûr, mais aussi avant-gardistes et cinématographique. Du côté des musiques dites savantes, le compositeur cite Wagner, qu’il n’hésitera pas à mixer avec ses propres sons. Dans ses influences contemporaines, on retrouve son ex-professeur Olivier Messiaen, qui a déclenché nombre de vocations: Xu Yi, par exemple, compositrice chinoise de musique contemporaine, ou Iannis Xenakis, percussionniste d’origine grecque. Parfois son oeuvre semble rendre hommage au bruitisme italien des années 1910, incarné par Luigi Russolo, comme la pièce Futuristie, de 1975. Rappelons que le bruitisme est contemporain sinon étroitement lié avec le futurisme italien et/ou russe.

Influences cinématographiques

Toujours dans la veine avant-gardistes, le choc de l’art des bruits serait venu avec la vision du film de Fernand Léger (peintre décorateur de formation), le Ballet Mécanique, qui utilise divers engrenages, et machines organisés dans l’idée d’une rythmique sonore et visuelle. Cette oeuvre expérimentale lui inspirera le Petit Ballet mécanique, fondé sur un motif répétitif. Sa découverte cinématographique de 1949 se soldera avec la rencontre de Pierre Schaeffer, la même année. Autre point important relatif au cinéma, l’engouement dont faisait preuve Pierre Henry face au cinéma d’avant-garde (Luis Bunuel, Salvador Dali, Germaine Dullac, pour ne citer qu’eux) et au cinéma français des années 1930 (de Renoir à Pagnol). Cette époque est marquée par l’apparition du son qui bouleverse le milieu cinématographique. La prise de son directe étant la technique la plus courante, les sons capturés sont enrobés d’ambiance, de fonds sonores singuliers. Pierre Henry y ressent la tension du tournage et l’espace du studio, ce qui fait vivre le son, ce qui lui donne une toute autre dimension. Rappelons qu’un des premiers travaux de Pierre Henry fut l’écriture d’une bande sonore de film (Voir L’invisible), qui est malheureusement considérée comme perdue. C’est donc grâce à une certaine liberté de circulation entre les Arts que la musique concrète a pu trouver sa place et assurer sa pérennité.

Interaction avec d’autres Arts

Avec les Arts plastiques

Sa première collaboration avec un plasticien s’intitule Spatiodynanisme (1954), avec des sons qu’il travaille à même la sculpture métallique de Nicolas Schöffer, en la soumettant à la pluie, au vent, au soleil. Il affirme à ce propos: « Par la seule vertu de la cybernétique et d’une sonorisation de circonstance, une seule goutte de pluie tombant sur une tôle idoine déclenchera une musique concrète préalablement enregistrée ». Ce travail a nécessité, en amont, des enregistrements sur les sculptures de ce même plasticien. Ils réaliseront des travaux communs à plusieurs reprises. De façon plus anecdotique, l’idée du titre Coexistence pour l’une de ces oeuvres qui lui vient d’une statue de Gio Pomodoro. Parmi les plasticiens les plus reconnus ayant travaillé avec Pierre Henry, on peut citer Yves Klein (Symphonie monoton, 1960, écho aux monochromes bleus du peintre, composée pour le mariage de celui-ci, plus tard rebaptisé Monochromie). En outre, un des studios qui accueille la musique concrète est témoin de ce que Michel Chion appelle la « circulation intellectuelle », car des artistes comme Jean Grémillon, Luis Bunuel, Boris Vian ou Alain Resnais y sont régulièrement de passage.

La collaboration entre Pierre Henry et Maurice Béjart.

L’artiste qui a le plus échangé avec la musique de Pierre Henry est incontestablement le chorégraphe Maurice Béjart. Les deux artistes ont le même âge et cherchent, l’un comme l’autre à changer la perception de leur domaine respectif. Leurs oeuvres à retenir sont Symphonie pour un homme seul (pièce musicale de 1950 reprise en ballet en mars 1954), Astrologie (musique de 1953, ballet de 1955), Concerto des ambiguïté (musique de 1950, ballet de 1955 repris sous le nom du Voyage au coeur d’un enfant), et bien sûr, la Messe pour le temps présent (de 1967, devient un ballet de Maurice Béjart en Avignon la même année). Le duo Béjart-Henry réalisera 16 ballets entre 1950 et 1971.

Les années 1960

Dans ces années d’effervescences artistiques et sociologiques, les arts cherchent de nouvelles formes d’expression et de lien avec le public. Ce sont les débuts du happening, du théâtre musical, de la musique inter média (appelée « mixed media » outre-atlantique). Le mouvement est initié au Etats-Unis, avec des artistes tels que John Cage (pièces musicales qui questionnent le silence, pianos arrangés à la façon de Pierre Henry dans un style différent, etc) ou les improvisations du mouvement FLUXUS qui rassemble musiciens, plasticiens, et vidéastes. Henry fera partie de du côté européen de ce mouvement avec, parmi les plus importants, Xenakis, Bayle, Clozier, Ferrari, ou bien encore Chion.

Pierre Henry comme un témoin de son temps.

Pierre Henry s’inscrit complètement (volontairement ou non) dans son époque. Dans un premier temps, par l’intégration de mouvements tels que FLUXUS, ou plus spécifique à la musique
concrète, du Groupe de Recherche de Musique Concrète. Dans un second temps, parce que toutes les étapes de la production d’une oeuvre concrète nécessitent un matériel un tant soit peu électronique (de la captation du son au concert). Et, pour des questions de qualité des sons et de souplesse de l’outil, les compositeurs et ingénieurs se sont familiarisés avec de nouvelles technologies, qui évoluent au fil des ans. Enfin, il est certainement uns des artistes les plus contemporain dans le sens où il prend des sons et des bruits de tous les jours, de la vie quotidienne, et qu’inévitablement, on retrouve une dimension sociologique dans son travail: bruits mécaniques, répétitifs, saturés. A la sortie du concert de la Symphonie pour un homme seul, René de Obaldia déclare: « Nous voici devant la reproduction de cet univers mécanique devenu nôtre et qui nous domine chaque jour davantage… Le drame de notre temps se grave sur cette cire sans miel ». Il serait donc intéressant de voir toute la philosophie qui peut se dégager de l’ensemble de l’oeuvre de Pierre Henry. En conclusion, nous laissons la parole à Pierre Henry, qui mêle (peut-être à son insu) sociologie, philosophie et musique concrète: « Le Mythe du Moderne n’existe plus. Les bruits seront supprimés. Ils deviendront désincarnés, désignifiés et comme sacralisés ».

Oeuvres sonores et visuelles.

Peinture concrète

Ces constructions de montage sonore représentent finalement le son, les vibrations de sa vie musicale. Il a exposé un autoportrait de 53 tableaux au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Ses peintures concrète on servit à Pierre Henry de créer du son et donc des compositions auparavant.

Symphonie pour un homme seul (1949-50) (de Pierre Schaeffer en collaboration avec Pierre Henry, chorégraphiée par Maurice *Béjart en 1955).
-Concerto des ambiguïtés// (1950)
-Orphée (1951-53), opéra expérimental (de Pierre Schaeffer en collaboration avec Pierre Henry, chorégraphié par Maurice Béjart)
-Microphones bien tempérés// (1950-52)
-Musique sans titre (1951)
-Spatiodynamisme (1954)
-La Reine Verte(1954), ballet de Maurice Béjart.
-Spirale (1955)
-Haut voltage (1956), ballet de Maurice Béjart.
-Coexistence (1958)
-Investigations (1959), ballet de Maurice Béjart.
-Entité (1959)
-La Noire à soixante (1961)
-Le Voyage, d’après Le livre des morts tibétain (1962).
-Variations pour une porte et un soupir (1963), ballet.
-Messe pour le temps présent (1967), en collaboration avec Michel Colombier, commande de Maurice Béjart.
-Messe de Liverpool (1967-70).
-Apocalypse de Jean (inspiré par l’Apocalypse de Jean) (1968).
-Ceremony (1969) (en collaboration avec Spooky Tooth, groupe de musique anglais)
-Fragments// pour Artaud (1970)
-Gymkhana (1970)
-Machine-Danse (1973)
-2e Symphonie pour 16 groupes de haut-parleurs// (1972).
-Prisme (1973)
-Futuristie I (1975), spectacle musical électroacoustique.
-Dieu, d’après l’œuvre de Victor Hugo (1977)
-Dixième symphonie, hommage à Ludwig van Beethoven (1979).
-Les Noces chymiques, rituel féerique en 12 journées (1980).
-Pierres réfléchies d’après Roger Caillois (1982)
-La Ville (1984)
-La Dixième Symphonie De Beethoven (1986)
-Le Livre des morts égyptien (1986-88, Paris, Musée du Louvre, 1990).
-Intérieur / Extérieur (1997)
-Une tour de Babel (1998)
-Remix de la Dixième Symphonie (1998)
-Le grand mix apparitions concertées, Confort Moderne, 2000
-Dracula (2003), (œuvre basée sur la Tétralogie de Richard Wagner)
-Labyrinthe! Expédition Sonore En Dix Séquences (2003)
-Voyage Initiatique (2005)
-Orphée dévoilé (2005)
-Annonces sonores du tramway de Mulhouse (2006)
-Deux coups de sonnette, avec la voix de Laure Limongi (2006)
-Objectif Terre (2007)
-Un monde lacéré (2008), dédié à Jacques Villeglé œuvre radiophonique
-Les Chants de Maldoror, avec la voix de Cécile Violet, diffusé sur France Musique en 1993

Distinctions

– Officier de la légion d’honneur
– Commandeur des Arts et Lettres
– Officier de l’Ordre National du Mérite
– Grand Prix National de la Musique (1985)
– Grand Prix SACEM (1987)
– Grand Prix de l’Académie Charles Cros (1969)
– Grand Prix de l’Académie du Disque
– Prix des Universités de France
– Grand Prix de la Ville de Paris (1995)
– Grand Prix de la SACD (1996)
– Hommage des Victoires de la Musique 1998 pour l’ensemble de sa carrière
– Qwartz d’honneur en 2005
– Prix du Président de la République de l’Académie Charles Cros 2005 pour l’ensemble de son œuvre
– Prix Karl Sczuka 1997

Bibliographie

– CHION, Michel.  »Pierre Henry ». Fayard. Paris, 2003.
– KOSMICKI, Guillaume.  »Musiques électroniques, des avants-gardes aux dance-floors ». Le mot et le reste. Mai 2009.