Né le 24 décembre 1937 à Buenos Aires en Argentine, l’artiste contemporain est aussi architecte paysagiste et écologiste.
Il a commencé à peindre étant jeune, et a exposé dans une galerie d’art locale (galerie Müller) à l’âge de 17 ans. Il est diplômé d’architecture à l’Université de Buenos Aires, puis remporte le prix du Salon National de la Sculpture pour sa sculpture pop-art
Les trois Grâces en 1968 à Paris. L’écologie s’introduit alors dans son œuvre, il crée en effet un jardin artificiel.
Lorsqu’il fut invité à une exposition d’art contemporain en 1968 à Venise, il réalise une action écologique frappante sans précédent et colore à la fluorescéine le grand canal de Venise, le rendant ainsi vert fluorescent grâce à ce pigment. Il est arrêté par la police pour cet acte, puis relâché lorsqu’il prouve que la substance est non toxique.
Nicolás García Uriburu, coloration du Grand Canal, Venise, 1968 (3 Km d’eau du Grand Canal coloré en vert)
Action de Nicolas Uriburu à Venise
Il réitère ensuite son action les années suivantes dans l’Est River de New York, à Paris et à Buenos Aires.
Il réalise un montage des photographies prises en 1970. Il vise à l’aide de son travail à éveiller les consciences collectives sur la pollution de l’eau.
Le produit utilisé pour colorer les eaux est en réalité un sel intensif utilisé par la NASA.
En réalisant cette action, il atteint son but : faire prendre conscience des risques de la pollution. Suite à cela, à cette prise de conscience, une série d’action contre la pollution dans les rivières voit le jour, notamment à New-York, Paris et Buenos Aires.
Il retenta cette expérience dans l’eau du Rhin en 1981, en collaboration avec l’artiste allemand Joseph Beuys. En plus de cela, pour bien marquer leurs inquiétudes écologiques, ils font planter 7000 arbres (pendant le documentaire 7 de Kassel).
Actuellement, une fondation qui porte son nom est dédiée à l’étude de l’art des peuples indigènes de l’Amérique. Nicolas Garcia Uriburu en est le président.
En 2010, l’artiste ainsi que Greenpeace décident de colorés les eaux du Riachuelo pour les 200 ans de la pollution. Dans le cadre de son engagement personnel impliqué dans les soins de l’environnement, l’artiste propose cette action, en plus de tout celles réalisé depuis 1968, pour accentuer la nécessité de protéger cette ressource de plus en plus rare mais aussi avertir sur l’été grave de la rivière Riachuelo, la plus polluée au monde.