BIOGRAPHIE ET DÉMARCHE
Née à Vienne en 1970, Elke Krystufek a décidé de devenir artiste à partir du jeune âge de 15 ans quand elle a commencé à prendre des autoportraits photographiques. Elle était attirée par cette « forme différente de la vie sociale » et « la liberté » au-dedans (L’interview avec Initiart Magazine, 2009). Mais il a fallu attendre les années 90s, après avoir abandonné ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne, pour travailler de manière indépendante et obtenir la reconnaissance du public. Depuis lors, elle est devenue une des artistes féministes les plus choquantes, traitant notamment les tabous sociaux dans l’art de la performance. Elle intègre tous les médiums, le vidéo, le théâtre, le dessin, le texte, pour passer son message politique.
Étant femme viennoise de cette génération, on pourrait présumer qu’elle s’identifierait principalement à l’actionnisme viennois, un mouvement radical qui a souvent utilisé la masturbation, la défécation et des sacrifices d’animaux pour attaquer l’art formaliste et les morales bourgeois. Par contre, elle préfère d’éviter ces restrictions causées par cette classification de son travail. Avec chaque œuvre, elle utilise son corps avec une totale liberté pour explorer son rôle public et privé et discuter l’identité sexuelle. Malgré cela, elle protège toujours sa propre vie privée en créant un personnage sur la toile.
Elle affronte ses spectateurs sur le comportement que la société bourgeois cache et étouffe. La juxtaposition d’avant-garde de l’art et la vraie vie et cette transgression des normes sociales fait adopter une position active aux spectateurs lorsque leur leur conscience est modifiée et ils participent. Bien que ces installations se déroulent dans un espace un endroit sûr de l’exposition, ces œuvres nous rappellent toujours de la vulnérabilité féminine, les droits humains sexuels, et les luttes dans la culture populaire. Elle vise finalement à lancer des discussions sur les stéréotypes et des clichés. Le choc: la réalisation que son travail viole un consensus social fondé sur nos valeurs communes.
POUR LA CRÉATION DE MON ART, IL A TOUJOURS ÉTÉ IMPORTANT DE NE PAS PENSER
Elke Krystufek
Plus important encore, Krystufek a établi une connexion entre son corps et son esprit et continue à progresser dans sa vision. Dans le domaine de l’art de performance, il lui a permis à développer ses idées selon les réactions du spectateur. Elle accepte son public et comprend le cadre bourgeois que l’art attire. Mais quelque fois, plutôt que choquer les spectateurs, son sens inexpliqué implique que c’est elle qui gagne une perspective alternative. Son travail est toujours un processus d’apprentissage.
ŒUVRES
1992.
Mary Krismas
Dans ce film, Krystufek mélange les clips vidéo d’un Noël traditionnel avec sa famille en Autriche avec les images de sa vie rebelle comme artiste dans son propre appartement. Elle utilise l’art comme une évasion d’une vacance idyllique bourgeoise en désobéissant des besoins de propriété. Elle sépare véritablement l’art et la vie.
1992.
Livre
Pour établir un lien entre les droits humains élémentaires et le droit d’un individu la sexualité, et donc les droits corrompus de société, elle a caché des images pornographiques dans un livre allemand qui était destine pour les travailleurs étrangers.
1993.
If Men Had Bulimia, Too
Cet œuvre a souligné véritablement son esprit anarchique en ce qui concerne la présentation du sujet, d’objet et d’abject. Assise sur le sol et entourée par la nourriture, Krystufek s’est poursuit à se goinfrer et vomir dans un sac plastique. Ici, elle montre sa fascination avec la consommation excessive et le but de provoquer le dégoût des choses jetées par le corps social (l’abject). On questionne les stéréotypes de genre et le tabou des désordres alimentaires dans l’espoir de les transgresser dans la culture populaire.
1994. Vienne
Satisfaction
En 1994, Krystufek est devenue connue dans le monde entier pour une performance controversée qui a traité le thème des éthiques bourgeois en ce qui concerne le sexualité et la culture de masse américaine. Elle a produit une performance de masturbation complexe et intrigante à cause de l’immédiateté de sa nature devant public. Assise dans une baignoire et portant des collants, elle a commence a masturber tout en regardant un vidéo sur un téléviseur du musicien Kim Fowley qui a parlé du danger des États Unis. Après avoir fini, elle a envoyé des bisous aux spectateurs derrière d’une fenêtre, revêtu une robe rouge et embrassé sa mère avant qu’elle soit partie. Ici, elle montre des secrets qu’on cache; un acte qui était considéré impropre, irrespectueux, obscène et troublant. L’appel libératoire d’Amérique et le personnage de Fowley, qui a incarne la culture masse du Rock and Roll, elle a parodie la figure féminine et la société de consommation. Elle préfère ce médium puisque ses oeuvres dure plus longtemps que les peintures abstraites. Elle souligne que, pour certains, l’oeuvre donne l’impression et les irrite simplement à cause du fait qu’elle est une femme.
2006.
Liquid Logic. The Height of Knowledge and the Speed of Thought – MAK, Vienne.
Elle a exploré le phénomène complexe de l’identité à travers des autoportraits compilés pendant des dernières 15 années. L’exposition de manière spirale a discuté des thèmes de la religion, du mariage et du vagin lorsqu’elle pose avec des objets anciens des archives de musée MAK. Ses installations mélangent les extraits des magazines pornographiques avec l’espace négatif et souvent rempli de texte pour créer un fouillis visuel. Ici, elle ne performe pas, mais l’omniprésence de l’artiste est clair.
2007. Son travail et un film pour GLOBAL FEMINISMS
Elle a fait partie d’une exposition pour fêter le travail des artistes féministes.
Sa parole et son film, Brooklyn Museum.
LESS MALE ART, Kestnergesellschaft.
Elle s’est engagée dans la recherche d’un temps perdu et ce fois, au lieu de se concentrer sur le gendre, elle a exploré les aspects romantiques des femmes dans une exhibition personnelle. Elle questionne une institution et les hommes qui dominent sa profession. Elle a utilisée un vidéo:
Below the male belt. qui discute le fait que les hommes sont contrôlés par la sexualité.
LES SOURCES
Schmid, Christina, After the Avant-garde: Contemporary German and Austrian Experimental Film, p.307-322.
http://www.initiartmagazine.com/interview.php’IVarchive=7
http://www.essl.museum/englisch/kultur/archiv/krystufek-e.html
http://www.brooklynmuseum.org/eascfa/video/videos/global-feminisms-elke-krystufek-part-2
http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Presumes-Innocents.-L-art-contemporain-devant-les-juges
http://www.brooklynmuseum.org/eascfa/feminist_art_base/gallery/elkekrystufek.php
http://www.frieze.com/issue/review/elke_krystufek/
http://www.artnet.com/artists/elke-silvia-krystufek/biography
http://artdaily.com/news/35254/Extensive-Solo-Exhibition-by-Artist-Elke-Krystufek-at-kestnergesellschaft#.VIl_I1WJOuY
E. Krystufek – English