Né le 5 Janvier 1941 à Tokyo, au Japon. Hayao MIYAZAKI est un dessinateur de manga, un réalisateur de films d’animation japonais et le co-fondateur du studio Ghibli.
Le monde ne peu plus ignorer l’apparition, dans le spectre de l’imaginaire créé, des formes inventées aux studios Ghibli de Tokyo, sous la responsabilité cinématographique du réalisateur Hayao MIYAZAKI,auteur du »Voyage de chihiro », de »Pricesse Mononoké », de »Mon voisin Totoro » ou encore du »Château ambulant »,autant de titre qui dans le domaine de l’animation se sont imposés comme la seule vraie alternative face aux longs métrages américains.
« Quand un enfant fait une belle rencontre dans son imaginaire, on ne devrait jamais lui dire que ça n’existe pas; même s’il est sûr qu’aucun professeur, aucun parent ne peut être aussi merveilleux, il faut lui répondre que si, mais qu’il ne les a pas encore rencontrés. » Déclare Hayao MIYAZAKI, à la frontière entre création artistique et responsabilité pédagogique. Ces oeuvres permettent de mettre à l’honneur des valeurs aujourd’hui méprisés comme la préservation de la nature, l’amour, l’amitié, la justice.
S’il est un réalisateur amoureux de la nature, c’est bel et bien Hayao Miyazaki, maître absolu de l’animation japonaise. Des paysages fantastiques de « Nauicaa », en passant par le château volant du « Château dans le ciel », véritable jardin d’Eden où la nature a fait sa place dans un décors abandonné, ou encore par « Mon voisin Totoro » qui propose une campagne verdoyante et resplendissante, par « Porco Rosso » qui donne à voir un paysage méditerranéen splendide où se résistent des îlots sauvages inhabités, par « Princesse Mononoké » ou encore « Ponyo sur la falaise » qui confèrent à la nature des pouvoirs surnaturels, toute la filmographie de Miyazaki est une déclaration d’amour à la nature, à sa puissance, à sa beauté.
Une beauté souillée
« Si l’on détruisait la Nature, on perdrait la dernière fondation de l’esprit japonais », affirme Hayao MIYAZAKI. En shintoïste convaincu, le cinéaste tient à mettre en relief dans son oeuvre le préoccupant état actuel de l’environnement. Cette notion de sensibilité écologique (sans la dimension politique qui lui est couramment associée) n’est certes pas inédite, mais le traitement que lui réserve Miyazaki lui donne une dimension nouvelle, puissante et fédératrice. Avec sa « patte » toute particulière, mélange étonnant et détonnant de sophistication et de simplicité, le graphisme rond, enfantin et plaisant de ses films capte immédiatement l’attention du spectateur, également séduit par les partitions musicales tour à tour charmantes épiques, inquiétant et enchanteresses de Joe Hisaishi, compositeur ami du réalisateur.
l’originalité du traitement réside aussi dans l’extraordinaire talent de conteur du Maitre qui, outre des récits bien ficelés, soutenus par une narration fluide, une mise en scène alerte et un rythme parfaitement calibré, présente des personnages forts, à jamais inscrits dans l’imaginaire collectif japonais et qui s’insinuent progressivement dans le nôtre. La détermination aveugle et désespérée de Nausicaä, la joie de vivre de Mei et Satsuki, le courage et la pugnacité admirables d’Ashitaka marquent durablement les esprit, et l’identification immédiate nous permet d’adhérer sans peine à leur cause, à savoir la préservation et le respect constants de l’environnement.
Représenter la Nature
Hayao MIYAZAKI envisage une préservation et une défense de l’environnement de manière naturelle, à juste titre lorsque l’on a connaissance des dangers qui le menacent, mais sans la connotation écologique communément associé. Un désengagement fruit d’une volonté de ne pas être absorbé par tel ou tel bord politique, dans le but de rester neutre sans que son oeuvre puisse être volontairement taxée « d’écologiste », avec les nuances et rattachements idéologiques que cela . « Depuis la sorti de Nausicaä de la Vallée du Vent en 1984, puis Mon voisin Totoro en 1988, on m’a collé l’étiquette d’écologiste, affirme le cinéaste. Or, je ne le suis pas du tout. Mon militantisme pour l’écologie se résume à peu de choses, car je fume du tabac sans retenue et roule à tombeaux ouverts dans des voitures de sport. L’appartenance à un mouvement aussi noble soit-il me rebute. Mais je crois que la nature reprendra le dessus sur l’homme, quoi qu’il arrive. Hayao miyazaki a porté un intérêt tardif à la nature.
Si Nausicaä de la Vallée du Vent et Princesse Mononoké sont plus à même d’argumenter le conflit opposant directement l’être humain à l’environnement, Mon voisin Totoro illustre pour sa part de manière évidente la représentation de la nature dans sa globalité. Aucun aspect n’est négligé dans l’oeuvre de Miyazaki pour figurer de manière la plus réaliste possible les différents éléments constitutifs de l’environnement: dans ces paysages frais et légers, arbres majestueux se dressent fièrement, herbes sauvages pullulent, l’eau et d’une pureté et d’une clarté inégalées…Cette minutie pour chaque détail est le fruit d’une longue observation des éléments végétaux et animaux au sein de l’équipe artistique du film. Ce souci d’une documentation et d’une étude poussées en amont se ressent dans le résultat final. Cela a « l’air vrai », et crédibilise l’univers dans lequel évoluent les protagonistes, qui basculeront pourtant peu à peu dans une dimension fantastique. Ainsi c’est précisément les moindres détails qui peuvent paraître anodins au commun des mortels, ceux dont nous sommes si coutumiers qu’on les oublie volontiers, qu’il s’est agi de retranscrire à l’écran. Nous touchons là au principe-même de l’art de l’animation. Cette re-présentation se traduit aussi dans une gestion subtile des couleurs, des teintes et des nuances, avec un travail extrêmement élaboré sur la lumière.
Les différentes facettes de l’adulte miyazakien
On remarque, qu’une opposition constante est réalisée avec les « grandes personnes » et les enfants « ne comprennent pas ». Gangrenés par la soif de pouvoir et/ou d’argent, ces adultes sont aveuglés par les bienfaits de l’industrialisation, et oublient que cette course perpétuelle vers plus de confort moderne se fait au détriment de la Nature. C’est indéniable, l’ambition personnelle est le signe d’un profond égoïsme; de fait, l’adulte chez Miyazaki ne se souci guère du devenir de son environnement, pourtant indispensable dans la sauvegarde de la planète Terre. Or à quoi bon amasser fortune et richesse si l’on ne peut pas l’entreposer à terme? Cela rejoint en fait un comportement typique de l’homme du XXIème siècle: « si l’on est condamné à n’effectuer qu’un bref passage sur Terre, pourquoi se soucier de l’avenir de la Terre? Autant en profiter. »…
Il convient en outre de considérer un point important dans cette destruction de la Nature par un adulte foncièrement conscient de son geste – mais pas des conséquences sur le long terme. Chez miyazaki, la méfiance de l’enfant vis-à-vis de l’inconnu, est rapidement désamorcée pour une acceptation de l’Autre. Chez l’adulte miyazakien, la méfiance va au-delà, elle devient crainte et anxiété. Souhaitant asseoir son statut de dominant il détruit tout élément étranger et par-là même se rassure, puisqu’ayant connaissance de tout ce qui l’environne, il peut exercer un contrôle sur la Nature. Dans cette conception omnipotente cette dernière est donc l’ennemi à abattre. Dans Princesse Mononoké cet état de fait est très clair. Dame Eboshi tir à l’arquebuse sur le flanc de la montagne, éloignant un instant les orangs-outangs alentours. Elle explique à Ashitaka que chaque nuit ils reviennent pour reboiser la montagne, et le prie de l’aider à détruire l’Esprit de la forêt, mais il refuse bien évidemment Elle lui démontre qu’une fois son plan accompli, » la montagne sera un havre de paix et d’abondance ». Voici une bien étrange conception de l’environnement, où la destruction apporte la paix. Dame Eboshi affronte inconsciemment la Nature, sans la connaître réellement.
Attention, il ne faut pas faire d’amalgame: Miyazaki ne catalogue pas non plus l’enfant comme étant par essence « pur et gentil » et l’adulte comme « perverti et méchant ». Ici, comme ailleurs, le cinéaste refuse l’ambivalence primaire: une manière astucieuse d’introduire différents niveaux de lecture dans son univers. Dans la vie telle que nous la connaissons, rien n’est en effet « tout blanc ou tout noir ». Miyazaki reconnaît donc aussi bien l’existence d’hommes sages, que de ‘sales gosse ». Le Mal est ainsi parfois présent au sein des enfants-protagonistes. Autant Nausicaä est porteuse d’un message de paix et de tolérance, autant le jeune Asbel (du même film) est empli de haine et souhaite anéantir l’armée qui a décimé Pejite. Si le but est le même, les modalités et l’état d’esprit est différents.
Destruction et préservation de la Nature
Nous pouvons nous pencher plus largement sur les deux aspects majeurs hautement contradictoires quant à l’attitude adoptée vis-à-vis de la Nature dans la filmographie d’Hayao miyazaki. En opérant une nette distinction entre d’une part les personnages mettant tout en oeuvre pour détruire à petit feu l’environnement, et d’autre part ceux tentant de rétablir la Nature sous sa forme initiale, ou essayant du moins de sauvegarder autant que possible son fragile équilibre.
Commençons donc par un état des lieux des personnages opposés à la sauvegarde de la Nature : Ces êtres humains malfaisants détruisent sciemment. Elaborant des plans machiavéliques, leurs actes barbares sont de fat le fruit d’une volonté farouche. Ils s’opposent dès lors instantanément aux individus qui préservent la Nature, ceux-ci n’agissant que par la force des choses, en contre réaction à ceux qui détruisent. Chaque clan dépend de l’autre, mais les dévastateurs sont clairement à la source du conflit.
Il s’agit d’organisations militaires ou de groupuscules lancés malgré eux dans une guerre sans merci. D’un côté les troupes tolmèques avec à leur tête Kushana et, de l’autre, les rescapés rancuniers de Pejite dans Nausicaä.
Sous cette accroche volontairement provocatrice se cache pourtant une triste réalité. Dans les divers longs métrages d’Hayao MIYAZAKI la plupart des adultes ont pour but de réduire à néant les merveilles de la Nature en usant de méthodes similaires, comme si une solution ultime avait été trouvée une fois pour toutes pour appliquer la solution finale sur les différents organismes vivants qui composent l’environnement. Ainsi dans Nausicaä comme dans Princesse Mononoké, c’est le pouvoir des armes qui régit la folie aveugle de l’homme.
Dans Princesse mononoké, le pouvoir des armes s’illustre plus spécifiquement dans la séquence 29: Eboshi, bien décidée à en finir, ajuste son arquebuse et tire au niveau du cou du Dieu-Cerf. D’abord seulement touché en surface celui-ci se reprend rapidement, puis continue de faire son oeuvre en abrégeant les souffrances d’Okkoto et de Moro. Mais la nuit arrive et sa transformation commence à survenir…Eboshi ne perd pas un instant, arrive près de lui et tire: cette fois elle atteint son but, le cou explose, la tête est détachée du corps et la métamorphose s’achève. Ce second coup de feu est brutal et définitif. Un instant pourtant l’on a cru à une possible reddition: Ashitaka a détourné la trajectoire de l’arme et le Dieu-Cerf a fait pousser des plantes sur le bois de l’arquebuse, mais la détermination d’Eboshi allait au-delà de cet appel à la paix. Dans cette scène, plus que jamais, le cinéaste montre la puissance sans égal d’une arme, et l’aspect irrévocable qu’il y a dans le fait de s’en servir.`
La destruction dans l’oeuvre d’Hayao Miyasaki n’est jamais un acte gratuit en soi. Elle résulte d’une volonté de mener à bien un projet pour des fins personnelles; comme la domination de l’environnement.
Pour autant, le cinéaste reste persuadé d’une cohabitation sereine entre l’être humain et l’environnement, malgré les nombreux dangers et obstacles auxquels ont dû faire face les protagonistes. L’état général des événements a plus d’une fois été critique et le comportement de Kushana et des troupes tolmèques plus globalement laisse perplexe: leur destruction méthodique et systématique des éléments d’une nature pervertie par leurs propres ancêtres reste un argument irrecevable.
Où l’homme passe, la Nature trépasse
Cette fois, point d’étendues verdoyantes à perte de vue ou de nature luxuriante à l’horizon.Si dans Mon voisin Totoro tout n’est que quiétude et contemplation, il en va autrement dans Nausicaä et Princesse Mononoke.
Dans Nausicaä, c’est dès le prologue que nous pouvons voir un paysage mortuaire. Yupa débarque en effet dans une ville-fantôme recouverte par ce qui semble être des cocons- il s’agit en réalité de spores mortels. Il entre dans une maison, voit un crâne d’humain, ramasse une poupée d’enfant en porcelaine qui se brise et soupire: « Un autre village est mort… ». La vie n’est plus par ici, et à en croire cette funeste parole il ne s’agit visiblement pas du seul village où toute trace de vie humaine a disparu. Signalons l’importance du son fugace qui en temps normal permet de prendre connaissance de la bonne santé de l’environnement. Il semble ici si déchaîné que c’en est donc anormal.
Dans Princesse Mononoké, c’est un autre phénomène qui intervient de manière incongrue. Ashitaka reprend sa route (séq.26) et voici que la pluie commence à tomber, devenant rapidement drue. Puis un épais brouillard apparaît, suivi d’une alternance de beau temps et un retour à la pluie. Cette variation constante de temps entre pluie forte et un soleil éclatant montre combien la nature est déréglée. Ce sentiment inquiétant est renforcé par l’absence de musique, l’espace sonore mettant au premier plan le bruit insistant de la pluie et du tonnerre.
Lors des séquences d’accalmie, le prince fait montre d’une grande curiosité à l’égard de l’environnement. Ainsi, cette rencontre avec les sylvains (séq.9) où il se montre rassuré et agréablement surpris; ou ce bref arrêt dans le but d’admirer l’arbre qui sert de refuge aux sylvains en question. Peu auparavant, arrêté à une source , il partageait son repas avec sa fidèle monture Yakuru (sép.4). Cette courte séquence témoignait déjà de cet attachement aux animaux, et plus généralement aux éléments de la Nature.
Des rapports Humains simples
Les rapports humains simples ,qui sont l’objet d’un soin tout particulier dans les trois oeuvres de Miyazaki (Mon voisin Totoro, Pricesse Mononoké et Nausicaä) aussi bien dans la mise en scène que dans le traitement émotionnel, montre combien la franchise, le dialogue et l’ouverture vers l’Autre, aussi bien dans le cercle familial que sociétal; mène vers une vraie cohésion, saine et dénuée de sentiments haineux. De cette manière, l’on peut en partie expliquer l’asociabilité de Kushana et Dame Eboshi, que l’égoïsme, l’ambition personnelle et les remords aveuglent au point de nourrir des sentiments haineux envers les siens…et la Nature.
Pour conclure, Le cinéaste fait donc, à son modeste niveau, un état des lieux des forces en présence, avec toute la violence et l’absence de pitié dans lesquelles elles interagissent, tout en se nourrissant l’une et l’autre des armes respectives du camp adverse : l’homme recquiert au feu, élément naturel s’il en est, dans Nausicaä ; la Nature étouffe les hommes dans meurs propres habitations dans Princesse Mononoké.
MIYAZAKI constate en outre que la poignée d’êtres humains bien décidés à détruire l’environnement n’a aucune attitude empirique, préférant au contraire se baser sur de fumeuse et funestes théories, sans tirer de quelconques leçons du passé…
L’optimisme contrarié du réalisateur reste néanmoins flagrant dans le dénouement de Nausicaä comme dans celui de Princesse Mononoké: il reste en effet farouchement persuadé d’une possible cohabitation, saine et sereine entre l’être humain et l’environnement, malgré les nombreux dangers et obstacles auxquels ont dû faire face les protagonistes de ses films. L’espoir, aussi mince soit-il, subsiste bel et bien, et lorsque l’humanité dans sa globalité aura pleinement conscience de l’héritage qu’il doit à la Nature, les inépuisables ressources de régénération dont celle-ci regorge ne cesseront pas de l’étonner.
Filmographie
Réalisateur
1979 : Le Château de Cagliostro
1984 : Nausicaä de la vallée du vent
1986 : Le Château dans le ciel
1988 : Mon voisin Totoro
1989 : Kiki la petite sorcière
1992 : Porco Rosso
1997 : Princesse Mononoké
2001 : Le Voyage de Chihiro
2004 : Le Château ambulant
2008 : Ponyo sur la falaise
Scénariste
1979 : Le Château de Cagliostro
1984 : Nausicaä de la vallée du vent
1986 : Le Château dans le ciel
1988 : Mon voisin Totoro
1989 : Kiki la petite sorcière
1992 : Porco Rosso
1995 : Si tu tends l’oreille de Yoshifumi Kondō
1997 : Princesse Mononoké
2001 : Le Voyage de Chihiro
2004 : Le Château ambulant
2008 : Ponyo sur la falaise
2010 : Arrietty, le petit monde des chapardeurs de Hiromasa Yonebayashi
2011 : La Colline aux coquelicots de Gorō Miyazaki
Producteur
1994 : Pompoko d’Isao Takahata
2002 : Le Royaume des chats d’Hiroyuki Morita
Liens
[[http://www.asiepassion.com/manga/miyazaki/index.htm]]
[[http://ghibli.free.fr/mh/perso.html]]
[[http://www.buta-connection.net/pompoko/]]
[[http://fr.wikipedia.org/wiki/Hayao_Miyazaki]]
Fiche techniques de Nausicaä de la Vallé du Vent :
Année de production : 1984
Durée : 1h56
Produit par : Studio Top Craft
Producteur éxécutif : Isao TAKAHATA
Producteurs : Yasuyoshi TOKUMA et Michitaka KONDO
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
Décors : Mitsuki NAKAMURA
Musique : Joe HISAISHI
Directeur Artistique : Mitsuki NAKAMURA
Directeur animation : Kazuo KOMATSUBARA
__
Synopsis :__
Nausicaä est la jeune princesse de la vallé du vent, un petit royaume qui se veut le plus écologiste possible. La jeune fille, aussi intrépide qu’amoureuse de la vie sous toutes ses formes, va essayer de percer le mystère du « Fukai », une immense forêt toxique. Cette forêt millénaire, qui s’étend de plus en plus, est peuplée d’insectes géants, dont les terribles Ômus, qui menacent l’existence même de la race humaine. Mais l’arrivée brutal de Kushana, la princesse des Tolmèques, va précipiter les choses : elle veut brûler définitivement toute la forêt, et possède pour cela un terrible allié : un dieu-guerrier encore en sommeil’
Personnages Principaux :
Habitants de la Vallé :
Princesse Nausicaä
Maître Yupa
Seigneur Jhil (père de Nausicaä)
Mito (oncle de Nausicaä)
Grand-mère O-Baba
Les troupes Tolmèques
Kushana (chef de l’armée tolmèque)
Kurutowa (second de Kushana)
Habitants de Pejite
Prince Asbel
Princesse Rastel (s’ur d’Asbel)
Fiche technique du Château dans le ciel
Année de production : 1986
Durée : 2h04
Producteur : Isao Takahata, Le Studio Ghibli
Producteur exécutif : Yasuyoshi Tokuma
Scénariste : Hayao Miyazaki
Directeur de la photographie : Hirokata Takahashi
Monteur : Yoshihiro Kasahara, Hayao Miyazaki et Takeshi Seyama
Compositeur : Joe Hisaishi
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
Musique : Joe HISAISHI
Synopsis :
Retenue prisonnière par des pirates dans un dirigeable, la jeune Sheeta saute dans le vide en tentant de leur échapper. Elle est sauvée in extremis par Pazu, un jeune pilote d’avion travaillant dans une cité minière. Les pirates leur donnent la chasse.
Au terme d’une course-poursuite effrénée, Sheeta se confie à Pazu, lui avouant qu’elle est la descendante des souverains de Laputa, la cité mythique située dans les airs. Elle est par conséquent la seule détentrice du secret de Laputa que le chef des armées, le cruel Muska, cherche à percer.
Personnages Principaux :
Pazu
Sheeta
Dora
Muska
Uncle Pomme
General Shogun
Mouro Oyakata
Fiche technique de Mon Voisin Totoro :
Année de production : 1988
Durée : 1h26
Produit par Studio Ghibli
Producteur exécutif : Toru Hara
Producteur : Yasuyoshi TOKUMA
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
Directeur artistique : Kazuo OGA
Directeur animation : Yashiharu SATO
Musique : Joe HISAISHI
Synopsis :
Mai, Satsuki et leur père emménagent dans une vieille maison à la campagne, se rapprochant ainsi du village où est hospitalisée leur mère. Euphoriques, elles courent, virevoltent dans cet endroit magique. La petite famille s’installe dans la bonne humeur même si de petites créatures semblent partager leurs murs. Un après-midi, Mei aperçoit une drôle de petite bestiole. En la poursuivant, elle glisse dans le creux d’un arbre gigantesque et tombe nez à nez avec Totoro, l’esprit de la forêt’
Personnages Principaux :
Famille Kusakabe
Tatsuo (le père)
Yasuko (la mère)
Satsuki (fille aînée)
Mei (fille cadette)
Les Voisins
Grand-Mère
Kanta (petit-fils)
Les créatures
Totoro
Chu (moyen) et chibi (petit) totoro
Chats-bus (Neko bus)
Les noiraudes
Fiche technique de Kiki la petite sorcière
Année de production : 1989
Durée : 1h42
Produit par : Hayao Miyazaki, Le Studio Ghibli, Tokuma Shoten, Nippon Television Network
Producteurs exécutifs : Morihisa Takagi, Yasuyoshi Tokuma, Mikihiko Tsuzuki, Toshio Suzuki
Scénariste : Hayao Miyazaki, Eiko Kadono
D’après l’oeuvre d’ Eiko Kadono
Superviseur des effets visuels : Hiroyuki Morita
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
Musique : Joe HISAISHI
Synopsis
A l’âge de treize ans, une future sorcière doit partir faire son apprentissage dans une ville inconnue durant un an. Une expérience que va vivre la jeune et espiègle Kiki aux côtés de Osono, une gentille boulangère qui lui propose un emploi de livreuse.
Personnages Principaux :
Kiki
Ursula
Jiji
Osono
Tombo
Kokiri
Okino
Grand-mère
Fiche technique de Porco Rosso
Année de production : 1992
Durée : 1h33
Producteurs : Producteurs : Le Studio Ghibli
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
Décors : Katsu Hisamura
Musique : Joe HISAISHI
Synopsis :
Dans l’entre-deux-guerres quelque part en Italie, le pilote Marco, aventurier solitaire, vit dans le repaire qu’il a etabli sur une ile deserte de l’Adriatique. A bord de son splendide hydravion rouge, il vient en aide aux personnes en difficulté.
Personnages Principaux :
Marco (Porco Rosso, Le cochon volant)
Fio
Donald Curtis
Gina
Paolo Piccolo
Fiche technique de Princesse Mononoké :
Année de production :1997
Durée : 2h13
Produit par : Studio Ghibli
Producteur exécutif : Yasuyoshi TOKUMA
Producteur : Toshio Suzuki
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
Directeur artistique et décors : Nizo YAMAMOTO, Naoya TANAKA , Yoji TAKESHIGE, Satoshi KURODA et Kazuo OGA
Directeur animation : Masashi ANDO, Kitaro KOSAKA et Yoshifumi KONDO
Musique : Joe HISAISHI
Synopsis
XV ème siècle. Ashitaka, jeune prince d’un village paisible, est frappé par une malédiction suite à l’irruption d’un dieu sanglier rendu par un mal inconnu. Il doit quitter son village et part à la recherche d’un remède avant que la mort ne le rattrape. Il arrive dans une ville fortifiée dirigée par Dame Eboshi, avec une immense forge servant à produire du fer et construire des armes. Il fait également la connaissance de San, une jeune fille élevée par les loups qui défend la forêt contre les humains. Ashitaka va alors prendre part à ce conflit entre les humains et les dieux de la forêt, tentant de ramener la paix entre tous’
Personnages Principaux
Habitants du village Emishi
Ashitaka
Yakuru (monture d’Ashitaka)
Habitants de la forge
Dame Eboshi
Gonza (lieutenant d’Eboshi)
Jiko Bou (moine)
Dieux et habitant de la forêt
San/Princesse Mononoké
Le Dieu-Cerf
Moro, la mère louve
Okkotonushi, Dieu sanglier
Les sylvains
Fiche technique du Voyage de Chihiro
Année de production : 2001
Durée : 2h 02min
Produit par : Toshio Suzuki, Yasuyoshi Tokuma, Dentsu, Mitsubishi Commercial Affairs, NTV, Le Studio Ghibli, Tokuma Shoten, Touhoku Shinsha, Walt Disney Pictures’
Producteur éxécutif : John Lasseter
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
Scénariste : Hayao Miyazaki
Monteur : Takeshi Seyama
Directeur artistique : Youji Takeshige
Superviseur des effets visuels : Masashi Ando, Mariko Matsuo, Atsushi Tamura, Hiromasa Yonebayashi
Musique : Joe HISAISHI
Synopsis :
Chihiro, dix ans, a tout d’une petite fille capricieuse. Elle s’apprête à emménager avec ses parents dans une nouvelle demeure.Sur la route, la petite famille se retrouve face à un immense bâtiment rouge au centre duquel s’ouvre un long tunnel. De l’autre côté du passage se dresse une ville fantôme. Les parents découvrent dans un restaurant désert de nombreux mets succulents et ne tardent pas à se jeter dessus. Ils se retrouvent alors transformés en cochons.Prise de panique, Chihiro s’enfuit et se dématérialise progressivement. L’énigmatique Haku se charge de lui expliquer le fonctionnement de l’univers dans lequel elle vient de pénétrer. Pour sauver ses parents, la fillette va devoir faire face à la terrible sorcière Yubaba, qui arbore les traits d’une harpie méphistophélique.
Personnages Principaux
Chihiro / Sen
Lin
Haku
Yubaba / Zeniba
Fiche technique du Château ambulant
Année de production : 2004
Durée : 1h 59min
Produit par : Toshio Suzuki, Toho, Le Studio Ghibli, Tokuma Shoten, NTV, Dentsu
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
D’après l’oeuvre de Diana Wynne Jones
Scénariste : Hayao Miyazaki et Cindy Davis Hewitt
Directeur de la photographie : Atsushi Okui
Monteur : Takeshi Seyama
Chef décorateur : Yôji Takeshige
Chef décorateur : Noboru Yoshida
Musique : Joe HISAISHI
Synopsis
La jeune Sophie, âgée de 18 ans, travaille sans relâche dans la boutique de chapelier que tenait son père avant de mourir. Lors de l’une de ses rares sorties en ville, elle fait la connaissance de Hauru le Magicien. Celui-ci est extrêmement séduisant, mais n’a pas beaucoup de caractère… Se méprenant sur leur relation, une sorcière jette un épouvantable sort sur Sophie et la transforme en vieille femme de 90 ans.
Accablée, Sophie s’enfuit et erre dans les terres désolées. Par hasard, elle pénètre dans le Château Ambulant de Hauru et, cachant sa véritable identité, s’y fait engager comme femme de ménage. Cette » vieille dame » aussi mystérieuse que dynamique va bientôt redonner une nouvelle vie à l’ancienne demeure. Plus énergique que jamais, Sophie accomplit des miracles. Quel fabuleux destin l’attend ? Et si son histoire avec Hauru n’en était qu’à son véritable commencement ?
Personnages Principaux
Sofi
Hauru
Arechi no Majo
Karushifâ
Marukuru
Koshô
Voix de Kakashi no Kabu
Fiche technique de Ponyo sur la falaise
Année de production : 2008
Durée : 1h41
Produit par : Le Studio Ghibli, StudioCanal UK, Nippon Television Network, Dentsu, Hakuhodo, Mitsubishi Corporation, Toho
Producteur exécutif : Toshio Suzuki
Directeur de l’animation : Katsuya Kondo
Producteur associé : Seiji Okuda, Ryoichi Fukuyama et Naoya Fujimaki
Scénariste : Hayao Miyazaki
Directeur artistique : Noboru Yoshida
Monteur : Takeshi Seyama
Ingénieur du son : Shuji Inoue
Réalisateur : Hayao MIYAZAKI
Musique : Joe HISAISHI
Synopsis
Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d’une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu’il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau.
Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l’est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s’occuper d’elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto – un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer – la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s’échappe pour retrouver Sosuke.
Mais avant de prendre la fuite, elle répand l’élixir magique de Fujimoto, l’Eau de la Vie, dans l’océan. Le niveau de la mer s’élève, et les soeurs de Ponyo sont transformées en vagues gigantesques qui montent jusqu’à la maison de Sosuke sur la falaise, et engloutissent le village…
Une petite fille et un petit garçon. L’amour et la responsabilité. La mer et l’essence de la vie. Véritable antidote à l’anxiété et aux doutes de notre époque, Ponyo sur la falaise est la fabuleuse histoire d’une mère et de son enfant.
Personnages Principaux
Ponyo
Sosuke
Fujimoto
Lisa
Grandmammare
Koichi
Les s’urs
de Ponyo
Reporter