Musique minimale

La musique minimale dite minimaliste ,est un courant musical comtemporain qui à vue le jour au début des années 60 aux états-Unis, représentant de même une part importante de la musique clasique de ce pays.
en France La musique Minimale sera aussi connu sous le nom de musique répétitive, en désignant toute les oeuvres musical utilisant la répétition comme technique de composition.
La musique Minimale se caractérise par l’utilisation d’une pulsation régulière et la répétition de courts motifs évoluant lentement, et marque l’émergence d’un style musical novateur en Amérique déliée de ces racine européennes .
La musique minimal est liée à divers pratiques artistiques dont la sculpture et la peinture car ils rejettent le lyrisme de l’expresionnisme abstrait et la figuration du pop art car tout deux visent une esthétique absolue auquel se trouve une apuration des formes, de la froideur, un refus de toute subjectivité, ce qui signifie « The less is more » (le moins est le mieux).

Les instruments utilsés seront nouveau pour l’époque comme le synthétiseur, le oscillateur et des bandes magnétique
Dans le domaine de la musique ont retrouve la techno minimale qui propose une structure et une champ spectral qui seras plus minimaliste.
Ont retrouvera un tempo plus lent, une variation rythmique et séquentielle moin fréqauente, des basses qui s’étirent en contraste avec des percussions bréves et aigues.

Les précurseurs de la musique minimaliste

Erik Satie

Né à Honfleur le 17 mai 1866 et mort à Paris le 1er juillet 1925, il était un compositeur et pianiste, il est précurseur de ce mouvement les prémisse de la musique minimaliste se retrouvent dans certaine de ces œuvres.

La Monte Young. de John-Brown

Né le 14 octobre 1935, il est un compositeur et artiste américain. Il a grandement contribué à créer ce courant avec notamment sa composition Trio for Strings (1958), considérée comme l’une des œuvres fondatrices du minimalisme.

Terry Riley

Né le 24 juin 1935 à Colfax en Californie, il est un compositeur contemporain américain, et est considéré comme l’un des fondateur de la musique minimaliste.

Steve Reich

Né Stephen Michael Reich le 3 octobre 1936 à New York, il est un musicien et compositeur américain, il est considérer comme l’un des pionnier de la musique minimaliste, il préfère utiliser l’expression « musique de phases », qui fait référence à son invention de la technique musicale du déphasage afin de qualifier ces compositions de 1965 à 1976, en 1976, il développera une écriture musicale basée sur le rythme et la pulsation mis en avant dans  » Music for 18 Musicians ».

Philip Glass

Né le 31 janvier 1937 à Baltimore dans le Maryland, il est un musicien et compositeur américain de musique contemporaine. Il est considéré comme l’un des compositeurs les plus influents de la fin du XXe siècle et l’un des représentants les plus éminents de la musique minimaliste, notamment de l’école répétitive en arborant un style purement répétitif et minimaliste jusqu’en 1976.

John Coolidge Adams

Né le 15 février 1947 à Worcester (Massachusetts), il est un compositeur et chef d’orchestre américain de musique contemporaine, bien que fortement lié à la musique minimaliste à ses début il s’éloigne très vite des sentier battu affin de produire des œuvres aux styles plus complexe et varié .

Michael Nyman

Né à Londres le 23 mars 1944, il est un compositeur, pianiste, librettiste et musicologue anglais essentiellement connu pour ses musiques de films Il sera pourtant le premier à appliquer le terme minimalisme au domaine de la musique.

Arvo Part

Né le 11 septembre 1935 à Paide, au sud de Tallinn, en Estonie, est un compositeur estonien de musique contemporaine vivant à Tallinn. Il est souvent associé au mouvement de musique minimaliste qui s’est formé à partir des années 1960.

Minimalisme, Postminimalism, Totalism, New Music.

Deux tendances, très perméables, se sont dessinées. Tout d’abord un minimalisme radicale qui focalise ses recherches sur les sons continus, les drones et l’intonation juste (La Monte Young, Charlemagne Palestine et plus récemment Michael J. Schumacher…). Ensuite un minimalisme « répétitif » (Terry Riley, Steve Reich, Philip Glass, John Adams…) : de courts motifs mélodiques, harmoniques ou rythmiques sont répétés ; d’infimes variations de ces motifs provoquent des effets psychoacoustiques chez l’auditeur, comme bercé, hypnotisé. « In C » créé par Terry Riley en 1964, et enregistré pour Columbia Records en 1968 par David Behrman, est considérée comme l’œuvre fondatrice de ce courant. De nombreuses versions ont été enregistrées depuis, lire à ce propos la chronique d’In C par l’ensemble DésAccordes.

Le minimalisme correspond plus ou moins à une période de la création musicale contemporaine qui s’étend du milieu des années 1960 au milieu des années 1970. Au-delà de cette période ses principaux protagonistes et de nouveaux arrivants ont complexifié leur langage et diversifié leurs influences et approches, et ce à un point tel qu’on ne peut plus réellement les qualifier de « minimalistes ». L’adjectif ne fut d’ailleurs jamais réellement accepté par les compositeurs eux-mêmes. Le minimalisme, courant musical à la croisée des chemins, a subi un véritable éclatement et connaît une descendance particulièrement florissante au sein de la musique contemporaine et au-delà. Ont ainsi vu le jour des appellations diverses et aux contours flous : Postminimalism (John Adams, Ingram Marshall, Michael Gordon, Mikel Rouse, le label Cold Blue…), Totalism (Glenn Branca, Rhys Chatham…). En Angleterre des compositeurs tels que Gavin Bryars et Michael Nyman peuvent être affiliés au minimalisme. Michael Nyman serait d’ailleurs le premier à avoir employé ce terme en musique en 1968. Aux Etats-Unis, le terme de « New Music » s’est imposé pour englober ce vaste domaine de création protéiforme comprenant l’héritage minimaliste, les musiques électroniques, la musique contemporaine puisant dans la Pop music.

Rock progressif, Krautrock, Techno.

Les pionniers du minimalisme sont très fréquemment cités par bon nombre de musiciens et groupes « pop » des années 1960 à aujourd’hui. Le Velvet Underground se situe en « filiation directe » avec ce courant. Au début des années 60, John Cale, Angus MacLise et Tony Conrad ont participé au « Theatre of Eternal Music » de La Monte Young, notamment au sein de la formation appelée « Dream Syndicate », avant que John Cale, Angus Mac Lise ne forment le Velvet Underground. John Cale a également enregistré en 1970 l’album « Church of Anthrax » avec Terry Riley. Les anglais de Soft Machine reconnaissent en Terry Riley une influence majeure, tant par ses travaux de manipulations de bandes magnétiques que par son approche modale et répétitive de la musique. L’écoute de « Third » de Soft Machine, chef d’œuvre monolithique et expérimental paru en 1970, suffit à s’en convaincre. La filiation passe ici par le fondateur de Gong et proche ami de Soft Machine, Daevid Allen, qui travailla lui-même avec Terry Riley au début des années 1960. Le courant minimaliste a également exercé une influence indéniable sur le rock planant allemand ou Rock allemand. Les nappes synthétiques brodées par Tangerine Dream et les expérimentations guitaristiques de Manuel Göttsching d’Ash Ra Temple ne sont pas sans rappeler La Monte Young et Terry Riley (tout particulièrement les œuvres pour orgues de ce dernier). Le groupe Faust participe même à l’album « Outside the Dream Syndicate » de Tony Conrad. Les ramifications du minimalisme sont foisonnantes ! Plus proche de nous, le groupe de « rock expérimental » Sonic Youth a livré une nouvelle interprétation de « Pendulum Music » de Steve Reich , une œuvre créée dans les années 1970. Lee Ranaldo de Sonic Youth, qui participa également aux symphonies de Glenn Branca, fit remasteriser l’une des plages de « Four Manifestations On Six Elements » de Charlemagne Palestine, un disque publié en 1996, regroupant divers travaux des années 1960/1970.

On retrouve encore les minimalistes parmi les influences majeures du mouvement techno. Une dizaine de DJ rendait d’ailleurs hommage à Steve Reich avec l’album « Steve Reich Remixed » en 1999, sur lequel figurent , DJ Spooky, Ken Ishii et Coldcut (nom derrière lequel se cache les fondateurs du très influent label Ninja Tune).