Anish Kapoor

Anish Kapoor, né à Bombay Inde en 1954, est un plasticien contemporain (principalement sculpteur) britannique d’origine indienne.
Il a étudié à la Doon School de Dahra en Inde. Il débarque en Angleterre en 1972 où il vit depuis. Il étudie alors au Hornsey College of Art, puis plus tard à la Chelsea School of Art Design. Il travaille actuellement à Londres, bien que retournant fréquemment en Inde.

Dans les années 80, il s’impose sur la scène internationale avec ses sculptures d’un nouveau genre : des lignes épurés, incurvées la plupart du temps, et monochromatiques. Ses premières œuvres, inspirées de l’Inde dont il est natif, montrent des sculptures recouvertes de pigments aux couleurs intenses. Ses travaux ultérieurs s’intéressent à de massives pierres issues de carrières, et jouant avec la dualité terre-ciel, matière-esprit, lumière-obscurité, visible-invisible, conscient-inconscient, mâle-femelle et corps-âme. Il passe ensuite à des travaux monumentaux, utilisant des miroirs et des matières réfléchissantes, renvoyant au spectateur une image déformée de lui-même et de l’environnement. Il installe ces œuvres en divers lieu de la planète. Son travail flirte avec l’architecture et le design. Parmi ses œuvres les plus connues : Her Blood en 1998, Melancholia en 2005, et plus récemment Svayambh en 2007.

Parmi ses influences diverses, on peut citer : Mantegna, Joseph Beuys, Barnett Newman et Yves Klein.

Reconnu pour ses créations inspirées à la fois de la culture occidentale et de ses origines orientales, il a été le lauréat du prestigieux prix Turner d’art contemporain en 1991.

Démarche d’Anish Kapoor

Dans les années 80, il s’impose sur la scène internationale avec ses sculptures d’un nouveau genre : des lignes épurés, incurvées la plupart du temps, monochromatiques et de couleurs intenses.

Depuis plus de 25ans, Anish Kapoor apporte à l’histoire de la sculpture des matières, des formes, une échelle et des significations qui en renouvellent les possibilités.
Les termes qui reviennent le plus souvent pour qualifier ses œuvres sont « sublime » ou « mystique ».

« Je conçois les objets comme des outils pour l’expérience, laquelle est, en partie, de l’ordre du religieux. C’est une dimension qui est là, présente dans le travail. »

Anish Kapoor

Son héritage culturel, hindou et anglais à la fois, a souvent été souligné par la critique; pourtant, sans le renier, Anish Kapoor s’est attaché à prendre ses distances vis-à-vis de ce double héritage. Dans un entretien avec l’écrivain et critique Homi Bhabha, Anish Kapoor insistait sur son statut d’«entre-deux».

Le travail de sculpture d’Anish Kapoor se nourrit d’une réflexion psychanalytique et spirituelle. La métaphore du vide le préoccupe, avec le désir de montrer des formes évidentes en elles-mêmes, mais susceptibles de faire écho à des formes de l’inconscient; le thème de la concavité et de la convexité est souvent repris dans son travail.

The C-Curve, 2007
Photo de Dominic Alves

Le plus souvent, l’intention de l’artiste est de susciter chez le spectateur l’intérêt pour son travail sur de mystérieuses cavités sombres, étonnantes par leur taille et leur beauté épurée, tactiles, et fascinantes en raison de la réflexion de leurs surfaces.

Ses premières œuvres étaient recouvertes, en totalité et sur le sol environnant, de poudres de pigments, notamment rouges, bleus et jaunes. C’est à son retour d’Inde en 1979 qu’Anish Kapoor, séduit par les couleurs flamboyantes de la poudre qu’on étale à l’entrée des temples hindous, décida de recouvrir ses œuvres de pigments aux couleurs pures. « Le pigment concourt à donner à l’objet un caractère d’invisibilité, à produire une sensation de Gestalt, de tout unifié, pour lequel les notions de devant, de derrière, de côtés sont pratiquement inexistantes.

Hole, 1988. Fibreglass and pigment.
Photo de Rocor

Les formes en polystyrène, qui évoquent un monde naturel, sont recouvertes d’un mélange de boue et de béton auquel il adhère le pigment à l’état pur. Les quatre éléments, qui se font écho par les formes et les couleurs, créent un réseau de relations complexe qui se transforme selon notre point de vue. La disposition de ces éléments, parfois au sol ou au mur, évoque l’union du matériel et du spirituel et témoigne de l’intérêt de l’artiste pour ce qui est à la fois opposé et uni.

Ses travaux ultérieurs s’intéressent à de massives pierres issues de carrières, et jouant avec la dualité terre-ciel, matière-esprit, lumière-obscurité, visible-invisible, conscient-inconscient, mâle-femelle et corps-âme. Ces creux qui percent le matériau jusqu’au coeur, témoignent de cette quête d’un au-delà de la matière qui transforme le lourd en léger, l’objet en non-objet, afin d’atteindre l’invisible et le vide originel.

Ses dernières sculptures en acier poli qui reflètent tout l’espace environnant et le spectateur, mettent en abîme et en perspective le mécanisme de la vue, l’histoire de l’oeil, organe réceptif et actif, convexe et concave qui opère un inversement au fond de la boîte optique.

Past Present Future, Los Angeles, 2008

« Ses œuvres ont une présence étrange, immatérielle. Leur surface, qui semble faite de lumière, appelle le toucher, éveille le désir.

Pour Kapoor, la totalité n’est pas une somme de parties distinctes et hétérogènes, c’est un ensemble homogène, donné d’un seul tenant, un bloc de présence pure. Kapoor tente d’exprimer le tout de deux façons : Soit par le biais de formes abstraites intransitives, qu’il doit en partie à la sculpture minimaliste (cubes de plexiglas, blocs de pierre’) soit à travers une échelle de grandeur inhabituelle, confinant parfois au gigantisme (Taratantara, Marsyas) faisant de lui aussi bien un héritier du sublime romantique que de la sculpture d’Henri Moore ».

Quelques œuvres

To reflect an Intimate Part of the Red (1981) : jets d’or, de safran en poudre, crus, rouges ou noires poussiéreux ; en forme de pyramides phalliques et stalactites, l’allaitement, comme des cônes, des gonflements d’enceinte.

Her Blood (1998) : sculpture en acier poli qui reflète tout l’espace environnant et le spectateur, mettant en abîme et en perspective le mécanisme de la vue, l’histoire de l’oeil, organe réceptif et actif, convexe et concave qui opère un renversement au fond de la boîte optique

Yellow (1999) : un immense carré de fibre de verre jaune encastré dans un mur, censé éveiller les sens avec ses nuances de couleur

Sky Mirror (2001):  »« Dressé et incliné sur l’esplanade du Rockefeller Center de New York, un gigantesque miroir concave reflète le ciel et l’animation de la place. De dimensions colossales, il devient un monument du temps présent, du réel qui passe ici et maintenant. Toutefois, il n’est pas un simple miroir posé dans la réalité, il produit des images déformées, reformées, configurées selon une variété de paramètres. Empreinte du réel mais métaphore de la vision que nous pouvons construire du monde, peut-être» », commentaire de Véronique Mauron, historienne de l’art

My Red Homeland (2003) : une oeuvre composée de 25 tonnes de vaseline rouge versées dans un immense conteneur circulaire. Comme s’il s’agissait d’une gourmette d’un gigantesque bracelet-montre, un bras métallique connecté à un moteur hydraulique tourne autour du centre. Il presse et triture ainsi la vaseline rouge dans un long, silencieux et interminable mouvement de création et de destruction

Marsyas (2003) : gigantesque sculpture qui épousait les formes du hall des turbines de la Tate Modern à Londres.

Cloud Gate (2004) : Réalisée en 2004, cette œuvre se situe dehors, dans un lieu urbain à Chicago, une ville ou l’art public est très présent. Cette œuvre fait environ 25 mètres de long, 15mètres de large et environ 10 ou 12 mètres de haut. Elle est donc très grande, en acier inoxydable-un exploit technologique-qui a un rôle d’objet et non pas de liaison. Elle ouvre comme une nouvelle perspective dans la ville qui est totalement verticale. Cette œuvre, à l’inverse, est horizontale et les immeubles sont comme absorbés à sa surface. Bien sûr, il en est de même pour le ciel et les nuages qui le traversent.

Lorsque l’on passe dessous on est également absorbé. On peut également entrer à l’intérieur.
Cette œuvre est difficile à saisir. C’est un objet qui est entièrement poli. A une certaine distance il semble petit. Et quand vous vous en approchez, il parait très grand, il règne une incertitude totale sur son échelle. Un objet qui fait miroir n’a pas d’échelle définie.

Melancholia (2005) : Cette pièce aérienne, à rapprocher de Marsyas, travaille l’idée de la transformation d’une forme en démarrant d’un rond pour se terminer par un carré. Elle mesure 36 mètres de long pour une hauteur de 6,80 mètres. Elle est constituée de deux structures de base : un cercle de 6,80 mètres de diamètre et un carré de 6,80 mètres de côté marquant respectivement le début et la fin de l’oeuvre. Les deux éléments sont réunis par immense toile blanche translucide dont la structure en polyester peut être comparée à la toile utilisée pour les chapiteaux. Cette toile est constituée d’une multitude de bandes découpées suivant un gabarit précis puis assemblées par collage.

Svayambh (2007) : Ce mot, cela veut dire « quelque chose qui se crée tout seul », ou « qui s’auto produit ».

Tout dans ce dispositif est fait pour suggérer une collision de la masse rouge avec les arches censées racler et retenir les concrétions de matière. Ce bloc de cire qui se déplace à travers le musée de Beaux arts de Nantes pèse environ 10 tonnes. C’est vraiment un énorme bloc d’un matériau imposant, qui semble se pousser lui-même ou être poussé à travers les portes.

Ce titre, en radicalisant l’impression procurée par nombre de ses œuvres de n’être pas produites par leur auteur mais développées par le lieu ou l’énergie interne de la matière, confirme une méthode singulière. Anish Kapoor a en effet un intérêt particulier pour le développement naturel des formes. Ces dernières pourraient s’épanouir selon des principes quasiment organiques par exemple. C’est ce que l’on appellera plus tard le biomorphisme. Moulée par la géométrie du lieu, la sculpture ne semble devoir son apparence qu’aux qualités de l’espace qui la contraint et dans laquelle elle se déploie. L’œuvre ainsi privée de son auteur est délivrée des signes de son temps.

Les œuvres de Kapoor ne se développent plus autour de la psychologie de l’artiste, la forme étant auto-générée elle n’exprime plus l’intériorité de son auteur. Pourtant, ses sculptures absorbent les lectures apportées par le public . L’interprétation est donc une étape cruciale. Kapoor propose un miroir exact de la culture des visiteurs qui disposent de Svayambh pour y projeter les significations subjectives apportées par leurs sensations. L’œuvre n’est plus l’expression privée de l’artiste mais une œuvre publique. Anish Kapoor le formule parfaitement :  »« En un sens, je ne sais pas ce que représente ce travail. Mais ce dont je suis sûr, c’est qu’il n’y a pas de véritable sujet .Rien de particulier. » »

 »« C’est un objet riche d’autres histoires, d’autres passés. Ces différents passés, pour la plupart sont presque magiques-un objet se créant lui-même c’est une sorte de magie ». »

L’échelle considérable de l’objet et la longue piste découpant l’espace évoque certaines œuvres du Land art : »« Elle possède cet espace physique devant elle, qui a le même vertige qu’un espace lointain. » »

La cire rouge éveille un écho dans notre corps comme si la couleur le retroussait et qu’on en voyait apparaitre l’intérieur. Ainsi c’est le vivant, ses pulsions et sa vulnérabilité qui se dit dans cette matière incarnée, déchirée par le wagon qui la terrasse. Nous nous y retrouvons comme si c’était une partie de notre propre chair, de la chair saignante .C’est comme si cela nous appartenait, était quelque chose de nous.  »« Je trouve intéressant de transformer la sculpture non seulement en un objet physique mais en un objet physique très étroitement lié au corps humain. » »

Svayambh évoque une mécanique lente, comme si elle ruminait le lieu. A la différence par exemple, d’une œuvre de Tinguely qui s’auto détruit puisque le perpétuel annule l’accidentel.  »« L’objet se déplace, très, très lentement, comme un glacier, ou même plus lentement encore, il ne bouge presque pas, on le voit à peine mais il se déplace. La lenteur de ce déplacement change toute la signification de ce bloc de matériau. » »

Avec ce travail Kapoor veut mettre en évidence le mouvement des choses, si infime soit-il. Il veut nous faire prendre conscience que tout est toujours en mouvement même quand nous ne nous en apercevons pas.  »« Dans un sens, je dirais que c’est un art qui s’inscrit dans la tradition du sublime. Mais qui fait en sorte que le temps aille plus lentement. C’est une sorte de rêverie ? »  »

On peut voir la sculpture comme une sorte de violation de l’architecture, une intrusion.  »« Elle est très violente, très agressive et en plus elle est rouge. Pas seulement rouge, mais de ce rouge particulier. Du fait de sa taille, vous ne la percevez pas comme du sang mais comme de la viande. Elle devient de la vraie chair. Mais c’est ce qui m’intéresse, c’est mon moteur je pense. »  »

Il y a dans la force colossale de cette masse rouge pénétrant ces arcades une puissance sexuelle inquiétante difficile à ignorer, et plus encore, comme l’image de nombreuses tragédies de l’histoire, où un train de la mort charrie son lot de déportés et d’exilés. La sculpture moulée par le lieu, et conçue pour recevoir la pluie d’interprétation que les commentateurs amènent, n’en garde aucune trace? Elle demeure indifférente. A l’intérieur de la sculpture on a le sentiment d’être absorbée en elle. A l’extérieur, on sent l’espace s’étendre autour de nous et en même temps on dirait que nous en faisons complètement partie.

Shooting into the corner (2008): un canon géant tirant toutes les 20 minutes des boulets de cire rouge. Il suscite l’effroi chez les visiteurs à chaque coup de canon, alors que chaque nouvelle explosion laisse une croûte rouge sang s’amasser sur les murs blancs.

Ascension (2011), à la Basilique de San Giorgio à Venise.

Ascension est une installation d’Anish Kapoor, comportant deux puissants ventilateurs qui font s’élever délicatement une colonne de fumée blanche de plusieurs mètres de haut, au niveau de la coupole de la basilique.
« Dans mon travail, le réel et l’irréel se confondent souvent. Ce qui m’intéressait dans Ascension, par exemple, c’était l’idée de l’immatérialité faite objet, et c’est exactement ce qu’il se produit: la fumée devient une colonne. » Anish Kapoor.

Citations d’Anish Kapoor

  • « Je veux nier la main, je veux aller au-delà du geste. »
  • « Tout mon travail repose sur une découverte : créer le vide ne conduit pas au vide. Je m’intéresse à ce processus, à la résonance qui émane de ce vide. Je cherche à susciter un ensemble de phénomènes et de perceptions que chacun puisse expérimenter et utiliser pour progresser vers une existence poétique. Chaque œuvre est avant tout un événement. Il se passe quelque chose. »
  • « Je suis peut-être un peintre qui fait de la sculpture. L’espace bidimensionnel est celui de l’esprit, l’espace tridimensionnel celui du corps. J’ai le sentiment d’avoir engagé un dialogue entre les deux. »
  • « Est-ce mon rôle en tant qu’artiste de dire quelque chose, d’exprimer, d’être expressif ? Je pense que mon rôle en tant qu’artiste est d’amener à l’expression, ce n’est pas mon rôle d’être expressif. Je n’ai rien à dire de particulier, je n’ai pas de message à transmettre à quelqu’un. Mais c’est mon rôle d’apporter de l’expression, c’est-à-dire de définir les sentiments qui permettent le phénoménologique et d’autres perceptions qu’une personne peut utiliser, avec lesquels une personne peut travailler et grâce lesquels une personne peut aller vers une existence poétique. »
  • « Je trouve très important que l’objet réponde au spectateur. Je ne fais pas de l’art pour n’importe qui. Je fais de l’art parce que je dois le faire ou parce que j’ai envie de le faire. Mais j’ai l’impression que les objets ont besoin de s’adresser au spectateur. Plus la relation avec le spectateur est spéciale, meilleure sera l’œuvre. »

Expositions

  • 2009
    Royal Academy of Arts, Londres, 26 Septembre – 11 Décembre
    Shooting into the Corner , Vienne, 26 Mars – 19 Avril
  • 2008
    Anish Kapoor : Memory Deutsche Guggenheim, Berlin, 1 Décembre – 1 Février 2009
    Place/No Place : Anish Kapoor in Architecture’, Royal Institute of British Architects, 15 Octobre – 8 Mai
    ‘In-I’ Akram Khan and Juliette Binoche : Théâtre National, Londres, 6 Septembre – 19 Octobre
    ‘Anish Kapoor’ : Kukje Gallery, Corée, 3 Septembre – 5 Octobre
    ‘Anish Kapoor’ : Barbara Gladstone Gallery, Bruxelles, 3 – 22 Septembre
    Pelléas and Mélisande, La Monnaie, Bruxelles
    ‘Anish Kapoor : Past, Present, Future’, ICA Boston, 30 Mai – 7 Septembre
    ‘Anish Kapoor’ Barbara Gladstone Gallery, New York, 24th St. gallery: 12 May – 22 June, 21st St. gallery: 12 May – 15 Aug
  • 2007
    ‘Anish Kapoor Svayambh’ : Haus der Kunst, Munich, 18 Octobre ? 20 Janvier
    ‘Anish Kapoor’ : Galleria Continua, Beijing, 1 Septembre ? 30 Décembre
    ‘Anish Kapoor Svayambh’ : Musée des Beaux-Arts, Nantes, 1 Juin ? 1 Septembre
    ‘Anish Kapoor : Works on Paper’, Gladstone Gallery, New York, 9 Mars? 14 Abril
  • 2006
    ‘Anish Kapoor’ : Lisson Gallery, 13 Oct – 18 Nov
    ‘Sky Mirror’ : Rockefeller Center, New York
    ‘Anish Kapoor Ascension’ : BBCC, Rio de Janeiro, 31 Juillet – 17 Septembre
    ‘Anish Kapoor’ : Regen Projects, Los Angeles, État-Unis, 24 Février- 25 Mars
    ‘My Red Homeland’ : CAC Malaga, Espagne, 27 Janvier- 30 Avril
  • 2005
    Japanese Mirrors : SCAI, Tokyo, Japon
  • 2004
    ‘Whiteout’ : Barbara Gladstone Gallery, New York
    ‘Cloud Gate’ : Chicago Millennium Park
    ‘Anish Kapoor’ : Massimo Minini Gallery, Brescia, Italie
    ‘Melancholia’ : MAC Grand-Hornu, Belgique
  • 2003
    ‘Painting’ : Lisson Gallery, Londres
    Kukje Gallery : Seoul, Corée
    Galleria Continua : San Gimignano, Italie
    ‘Idomeneo’ : Glyndebourne
    ‘My Red Homeland’ : Kunsthaus Bregenz, Autriche
    National Archaeological Museum, Naples, Italie
  • 2002
    Anish Kapoor, Marsyas, 3ème Unilever Commission for the Turbine Hall, Tate Modern, Octobre 2002 – Avril 2003
  • 2001
    Barbara Gladstone, New York
    Taidehalli, Helsinki
  • 2000
    ‘Taratantara’, installation, BALTIC Centre for Contemporary Art, Gateshead and Piazza del Plebiscito, Naples
    ‘Blood Solid’, fig-1, Londres, 24 avril – 29 avril
    ‘The Edge of the World’, permanent installation at Axel Vervoordt Kanal, Wijnegem, Belgique
    ‘Blood’, Lisson Gallery, Londres
    Regen Projects, Los Angeles, État-Unis, 10 juillet – 22 juillet
  • 1999
    capcMuseé d’art contemporain de Bordeaux
    Scai The Bathhouse, Tokyo, Japon
  • 1998
    Hayward Gallery, Londres
    Barbara Gladstone Gallery, New York
    ‘Anish Kapoor’, Lisson Gallery, 23 Janvier – 7 Mars
  • 1996
    Galleria Massimo Minini, Brescia
    Kunst-Station St Peter, Cologne
  • 1995
    Lisson Gallery, Londres
    De Pont Foundation for Contemporary Art, Tilburg
  • 1994
    ‘Echo’, Kohji Ogura Gallery, Nagoya, Japon
  • 1993
    Barbara Gladstone Gallery, New York
    Tel Aviv Museum of Art, Tel Aviv
  • 1992 – 1993
    San Diego Museum of Contemporary Art, La Jolla
  • 1991
    Palacio de Velazquez, Centro de Arte Reina Sofia, Madrid
    ‘Anish Kapoor’ : Kunstverein, Hannover, Allemagne, 10 Mai – 14 Juin
  • 1990 – 1991
    ‘Anish Kapoor Drawings’ : Tate Gallery, Londres
    Le Magasin : Centre National d’Art Contemporain, Grenoble
  • 1990
    ‘Anish Kapoor, XLIV Biennale di Venezia’ : British Pavilion, Venise
  • 1986
    ‘Anish Kapoor: Recent Sculpture and Drawings’ : University Gallery, Fine Arts Center, University of Massachusetts, Amherst
    Barbara Gladstone Gallery, New York
    Kunstnernes Hus, Oslo
  • 1985
    Kunsthalle, Bâle, Suisse
  • 1984
    Barbara Gladstone Gallery, New York
  • 1982, Lisson Gallery, Londres

Sources